LE CIMETIERE DES ARLEQUINS (1973)....Paroles
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LE CIMETIERE DES ARLEQUINS (1973)....Paroles
Ces Gens-Là
D'abord ; d'abord
Y'a l'aîné, lui qu'est comme un melon
Lui qu'a un gros nez
Vu qui sais plus son nom, Monsieur
Tellement qui boit
Tellement qu'il a bu
Qui fait rien de ses dix doigts
Mais lui qui n'en peut plus
Lui qu'est complètement cuit
Et qui se prend pour le roi
Qui se saoûle toutes les nuits
Avec du mauvais vin
Mais qu'on retrouve matin
Dans l'Église qui roupille
Raide comme une saillie
Blanc comme un cierge de Pâques
Et puis qui balbutie
Et qu'a l'oeil qui divague
Faut vous dire Monsieur
Que chez ces gens-là
On ne pense pas, Monsieur
On ne pense pas
On prie
Et puis y a l'autre
Des carottes dans les cheveux
Qu'a jamais vu un peigne
Qu'est méchant comme une teigne
Même qu'il donnerait sa chemise
A des pauvres gens heureux
Qu'a marié la Denise
Une fille de la ville
Enfin d'une autre ville
Et que c'est pas fini
Qui fait ses petites affaires
Avec son p'tit chapeau
Avec son p'tit manteau
Avec sa p'tite auto
Qu'aimerait bien avoir l'air
Mais qu'a pas l'air du tout
Faut pas jouer les riches
Quand on a pas le sou
Faut vous dire Monsieur
Que chez ces gens~là
On ne vit pas, Monsieur
On ne vit pas
On triche!
Et puis y'a les autres
La mère qui n'dit rien
Ou bien n'importe quoi
Et du soir au matin
Sous sa belle gueule d'apôtre
Et dans son cadre en bois
Y'a la moustache du père
Qu'est mort d'une glissade
Et qui regarde son troupeau
Bouffer la soupe froide
Et ça fait des grands (guff)
Et ça fait des grands (guff)
Et puis y'a la tout'vieille
Qu'en finit pas de vibrer
Et qu'on attend qu'elle crève
Vu qu' c'est elle qu'a l'oseille
Et qu'on écoute même pas
C' que ses pauvres mains racontent
Faut vous dire, Monsieur
Que chez ces gens-là
On ne cause pas, Monsieur
On ne cause pas
On compte
Mais il est tard, Monsieur
Y faut que j'rentre chez moi
Aujourd'hui, c'est la fête chez l'apprenti sorcier
Ils sont arrivés par le sentier qui mène au lac
Chargés de gros fûts d'ammoniaque
En ricanant !
Merlin l'enchanteur les devançait le teint blafard
Les yeux-lanternes, la langue-buvard
Se pourléchant.
L'étrange procession se réfugia dans la caverne
Aux murailles squelettiques et ternes
En se signant
Soudain Aladin alluma ses feux de Bengale
Les chauves-souris enduisent la salle
De leur vivant.
Tu viens, aujourd'hui c'est la fête chez l'apprenti sorcier
Devine ce qu'il a préparé
A ses enfants ?
Il a fait jaillir son élixir acidulé
Des éprouvettes ensorcelées
De ses parents
Aujourd'hui c'est la fête chez l'apprenti sorcier
Aujourd'hui c'est la fête chez l'apprenti sorcier
Bivouac (1ère partie)
{Les Damnés}
Bivouac !
Ô bivouac !
Ô bivouac bon diou !
{L'alchimiste}
C'était en hiver
J'avais longtemps marché !
{Les Damnés}
Ô bivouac !
Ô bivouac !
Ô bivouac bon diou !
{L'alchimiste}
Vois-tu cette pierre ?
Je me suis reposé !
{Les Damnés}
Bivouac !
Ô bivouac !
Ô bivouac bon diou !
{La Mort}
Pourquoi t'es-tu arrêté
Devant le Pieux Ravin ?
Tu t'approchais de mon royaume
Qui sent si bon le chien
Et du fond de mes ténèbres
Alchimiste de cabale
Je chante l'oraison funèbre
De ta pierre philosophale !
{Le singe}
Taisez-vous, je suis nu
Et mon ombre prend la forme de la rue
Tais-toi, je suis blessé
L'estaminet est fermé, je suis jeté !
Je veux voler, je veux voler !
Crever l'atmosphère
Et le ciel des damnés
Je veux voler, je veux voler
Afin que la terre ne soit plus mon oreiller !
Je veux crier, je veux crier !
De la gueule du Saint-Père
Jusqu'aux tripes des putains
Que l'orphéon du Grand Magistère
N'est pas pour demain !
L’ Espionne Lesbienne
De ses yeux de fauve
Elle chavirait de faune en faune
En fausse femme
De ses ailes chauves
Souris allait de zone en zone
En jeu de dames
À pleines dents
À pleine face
Incidemment
Elle te fait face
Elle est la machine
Qui a fabriqué la Joconde
Suce les poitrines
Des plus belles dames du monde
Elle déploie ses griffes
Et se dégrafe montrant ses griffes
De fausse femme
Ange aux doigts de suif
Au corps trop plat au coeur en nef
De " cathédrame "
Assise devant
La vierge pâle
Assurément
Son vagin râle
Elle est ballerine
Dans un théâtre de candeur
Elle est Agrippine
Sous une rampe de sueur
Elle est lesbienne
Elle est chienne
Elle est hyène, elle est ( ah ! )
Elle est Cayenne
Elle est Caspienne
Elle est Vienne. Elle est ( ah !.. )
Elle est suave
Elle est flave
Elle est Slave, elle est ( ah !.. )
Elle est lesbienne
Elle est chienne
Elle est hyène. Elle est ( ah ! . . )
Déesse aux yeux de biche
Qui défriche et qui triche
Et qui brame
Où es-tu belle tarentule ?
Dans ta toile de globules
Que tu traînes
Plus qu'un venin
Plus qu’un serpent
Tu te déteins
Sur mon présent
Tu es la cyprine
Qui lubrifie les catacombes
La mèche d’hémoglobine
Qui fera palpiter la bombe !
De Temps En Temps
De temps en temps, d'ou vient le sentiment, de crever d'infortune
De temps en temps, d'ou vient le filament, qui lie chaque lacune
A chacun sa place, la vie nous lasse de sa vie
De temps en temps, d'ou vient le déchirement, d'un passé de grisaille
De temps en temps, que fait le châtiment, de celui qui tenaille
A chacun sa place, la vie nous encrasse de sa lie
Mouchoir pourris, Bouquins flétris, de rêves insensés.
Bilan doré, croix chamarré de rêves fous.
Essuie tes pieds, sur la paillasse usée, du pardon
Essuie ton nez, dans le mouchoir troué, des cochons
De temps en temps, d'où vient ce ronflement, de moteur mal graissé
De temps en temps, d'où vient ce sifflement de flibustier rouillé
A Chacun sa place, la vie nous encrasse de sa lie.
La Route Aux Cyprès
Nuages de faïence relevés de nacre
Mon pinceau courbe l'échine comme un cheval de fiacre
J'ai esquissé la lune sur une toile de nuit
En laissant ma fortune aux clés du paradis.
Vent d'aquarelle
Buissons huilés
Palette charnelle
Je ne suis plus un arc-en-ciel
Je sens que les amis sont au bout du chemin
Ils me disent que je tiens le ciel entre leurs mains
Mais mes doigts de malade craquent aux confins du vieux
J'ai senti la barrière d'où l'on voit de ses yeux !
Le cœur enduit de vin, je vexe ma cirrhose
Et d'un coup de fusain, j'éjacule une dose
Dose de narcotique que m'ont servi les dieux
Dans l'antre de ma honte retentit le coup de feu ?
Le Cimetière Des Arlequins
Il est déjà tard pèlerin il est grand temps de partir
Ranger vos nénuphars vous n'aurez plus le temps de lire
Crapaud de goudrons alligators et mannequins de cire
Arlequins
Agenouillez vous bonnes gens le grand prêtre vas passer
Branlez vos chapelets excrémenteux et dilapidés
Comme l'aigle impérial son goupillon va vous déchirer
Arlequins
Levez vous beau monde cette nuit la lune a cartier libre
Pincez votre peau afin que nul ne cellule ne vibre
Retenez votre souffle comprimez vos poumons de fibres
Arlequins
Nous traverserons l'ondé de vase de la fortune
Nous découvrirons les eaux magiques de la lagune
Un lézard parleur nous comptera l'histoire de la dune
Arlequins
Brûlé par un volcan de thym
Buriné par le chant des lutins
La mer des hydres a pleuré ses requins
Engloutissant le sang des arlequins, le sang des arlequins, le sang des… Rien
Nous voila très loin enfoncés dans la zone aquatique
Les jambes en vilebrequins l'épiderme teinté chimique
Réfléchissons nos visages dans le miroir excentrique
Arlequins
Au carrefour de trois flaques d'or nous rencontrons le rat mage
Il nous dit restez la je visite vos organes fromages
La folle sangsue ne fait plus partie de mon voyage
Arlequins
Rendez-vous au champ ou les salsifis sont sucre d'orge
Ou Lucifer met en quarantaine ses soufflets de forges
Allaitons nous au pie de venus qui pend a sa gorge
Arlequins
Il est trop tard passez donc le temple du souvenir
Rangez vos catafalques vous n'aurez plus le temps de lire
Crapaud de goudrons alligators et mannequins de cire
Arlequins
Entrez, entrez beau monde
Choisissez votre tombe
Dans le cimetière des arlequins
Entrez, entrez braves gens
Recherchez le tourment
Dans le cimetière des arlequins
D'abord ; d'abord
Y'a l'aîné, lui qu'est comme un melon
Lui qu'a un gros nez
Vu qui sais plus son nom, Monsieur
Tellement qui boit
Tellement qu'il a bu
Qui fait rien de ses dix doigts
Mais lui qui n'en peut plus
Lui qu'est complètement cuit
Et qui se prend pour le roi
Qui se saoûle toutes les nuits
Avec du mauvais vin
Mais qu'on retrouve matin
Dans l'Église qui roupille
Raide comme une saillie
Blanc comme un cierge de Pâques
Et puis qui balbutie
Et qu'a l'oeil qui divague
Faut vous dire Monsieur
Que chez ces gens-là
On ne pense pas, Monsieur
On ne pense pas
On prie
Et puis y a l'autre
Des carottes dans les cheveux
Qu'a jamais vu un peigne
Qu'est méchant comme une teigne
Même qu'il donnerait sa chemise
A des pauvres gens heureux
Qu'a marié la Denise
Une fille de la ville
Enfin d'une autre ville
Et que c'est pas fini
Qui fait ses petites affaires
Avec son p'tit chapeau
Avec son p'tit manteau
Avec sa p'tite auto
Qu'aimerait bien avoir l'air
Mais qu'a pas l'air du tout
Faut pas jouer les riches
Quand on a pas le sou
Faut vous dire Monsieur
Que chez ces gens~là
On ne vit pas, Monsieur
On ne vit pas
On triche!
Et puis y'a les autres
La mère qui n'dit rien
Ou bien n'importe quoi
Et du soir au matin
Sous sa belle gueule d'apôtre
Et dans son cadre en bois
Y'a la moustache du père
Qu'est mort d'une glissade
Et qui regarde son troupeau
Bouffer la soupe froide
Et ça fait des grands (guff)
Et ça fait des grands (guff)
Et puis y'a la tout'vieille
Qu'en finit pas de vibrer
Et qu'on attend qu'elle crève
Vu qu' c'est elle qu'a l'oseille
Et qu'on écoute même pas
C' que ses pauvres mains racontent
Faut vous dire, Monsieur
Que chez ces gens-là
On ne cause pas, Monsieur
On ne cause pas
On compte
Mais il est tard, Monsieur
Y faut que j'rentre chez moi
Aujourd'hui, c'est la fête chez l'apprenti sorcier
Ils sont arrivés par le sentier qui mène au lac
Chargés de gros fûts d'ammoniaque
En ricanant !
Merlin l'enchanteur les devançait le teint blafard
Les yeux-lanternes, la langue-buvard
Se pourléchant.
L'étrange procession se réfugia dans la caverne
Aux murailles squelettiques et ternes
En se signant
Soudain Aladin alluma ses feux de Bengale
Les chauves-souris enduisent la salle
De leur vivant.
Tu viens, aujourd'hui c'est la fête chez l'apprenti sorcier
Devine ce qu'il a préparé
A ses enfants ?
Il a fait jaillir son élixir acidulé
Des éprouvettes ensorcelées
De ses parents
Aujourd'hui c'est la fête chez l'apprenti sorcier
Aujourd'hui c'est la fête chez l'apprenti sorcier
Bivouac (1ère partie)
{Les Damnés}
Bivouac !
Ô bivouac !
Ô bivouac bon diou !
{L'alchimiste}
C'était en hiver
J'avais longtemps marché !
{Les Damnés}
Ô bivouac !
Ô bivouac !
Ô bivouac bon diou !
{L'alchimiste}
Vois-tu cette pierre ?
Je me suis reposé !
{Les Damnés}
Bivouac !
Ô bivouac !
Ô bivouac bon diou !
{La Mort}
Pourquoi t'es-tu arrêté
Devant le Pieux Ravin ?
Tu t'approchais de mon royaume
Qui sent si bon le chien
Et du fond de mes ténèbres
Alchimiste de cabale
Je chante l'oraison funèbre
De ta pierre philosophale !
{Le singe}
Taisez-vous, je suis nu
Et mon ombre prend la forme de la rue
Tais-toi, je suis blessé
L'estaminet est fermé, je suis jeté !
Je veux voler, je veux voler !
Crever l'atmosphère
Et le ciel des damnés
Je veux voler, je veux voler
Afin que la terre ne soit plus mon oreiller !
Je veux crier, je veux crier !
De la gueule du Saint-Père
Jusqu'aux tripes des putains
Que l'orphéon du Grand Magistère
N'est pas pour demain !
L’ Espionne Lesbienne
De ses yeux de fauve
Elle chavirait de faune en faune
En fausse femme
De ses ailes chauves
Souris allait de zone en zone
En jeu de dames
À pleines dents
À pleine face
Incidemment
Elle te fait face
Elle est la machine
Qui a fabriqué la Joconde
Suce les poitrines
Des plus belles dames du monde
Elle déploie ses griffes
Et se dégrafe montrant ses griffes
De fausse femme
Ange aux doigts de suif
Au corps trop plat au coeur en nef
De " cathédrame "
Assise devant
La vierge pâle
Assurément
Son vagin râle
Elle est ballerine
Dans un théâtre de candeur
Elle est Agrippine
Sous une rampe de sueur
Elle est lesbienne
Elle est chienne
Elle est hyène, elle est ( ah ! )
Elle est Cayenne
Elle est Caspienne
Elle est Vienne. Elle est ( ah !.. )
Elle est suave
Elle est flave
Elle est Slave, elle est ( ah !.. )
Elle est lesbienne
Elle est chienne
Elle est hyène. Elle est ( ah ! . . )
Déesse aux yeux de biche
Qui défriche et qui triche
Et qui brame
Où es-tu belle tarentule ?
Dans ta toile de globules
Que tu traînes
Plus qu'un venin
Plus qu’un serpent
Tu te déteins
Sur mon présent
Tu es la cyprine
Qui lubrifie les catacombes
La mèche d’hémoglobine
Qui fera palpiter la bombe !
De Temps En Temps
De temps en temps, d'ou vient le sentiment, de crever d'infortune
De temps en temps, d'ou vient le filament, qui lie chaque lacune
A chacun sa place, la vie nous lasse de sa vie
De temps en temps, d'ou vient le déchirement, d'un passé de grisaille
De temps en temps, que fait le châtiment, de celui qui tenaille
A chacun sa place, la vie nous encrasse de sa lie
Mouchoir pourris, Bouquins flétris, de rêves insensés.
Bilan doré, croix chamarré de rêves fous.
Essuie tes pieds, sur la paillasse usée, du pardon
Essuie ton nez, dans le mouchoir troué, des cochons
De temps en temps, d'où vient ce ronflement, de moteur mal graissé
De temps en temps, d'où vient ce sifflement de flibustier rouillé
A Chacun sa place, la vie nous encrasse de sa lie.
La Route Aux Cyprès
Nuages de faïence relevés de nacre
Mon pinceau courbe l'échine comme un cheval de fiacre
J'ai esquissé la lune sur une toile de nuit
En laissant ma fortune aux clés du paradis.
Vent d'aquarelle
Buissons huilés
Palette charnelle
Je ne suis plus un arc-en-ciel
Je sens que les amis sont au bout du chemin
Ils me disent que je tiens le ciel entre leurs mains
Mais mes doigts de malade craquent aux confins du vieux
J'ai senti la barrière d'où l'on voit de ses yeux !
Le cœur enduit de vin, je vexe ma cirrhose
Et d'un coup de fusain, j'éjacule une dose
Dose de narcotique que m'ont servi les dieux
Dans l'antre de ma honte retentit le coup de feu ?
Le Cimetière Des Arlequins
Il est déjà tard pèlerin il est grand temps de partir
Ranger vos nénuphars vous n'aurez plus le temps de lire
Crapaud de goudrons alligators et mannequins de cire
Arlequins
Agenouillez vous bonnes gens le grand prêtre vas passer
Branlez vos chapelets excrémenteux et dilapidés
Comme l'aigle impérial son goupillon va vous déchirer
Arlequins
Levez vous beau monde cette nuit la lune a cartier libre
Pincez votre peau afin que nul ne cellule ne vibre
Retenez votre souffle comprimez vos poumons de fibres
Arlequins
Nous traverserons l'ondé de vase de la fortune
Nous découvrirons les eaux magiques de la lagune
Un lézard parleur nous comptera l'histoire de la dune
Arlequins
Brûlé par un volcan de thym
Buriné par le chant des lutins
La mer des hydres a pleuré ses requins
Engloutissant le sang des arlequins, le sang des arlequins, le sang des… Rien
Nous voila très loin enfoncés dans la zone aquatique
Les jambes en vilebrequins l'épiderme teinté chimique
Réfléchissons nos visages dans le miroir excentrique
Arlequins
Au carrefour de trois flaques d'or nous rencontrons le rat mage
Il nous dit restez la je visite vos organes fromages
La folle sangsue ne fait plus partie de mon voyage
Arlequins
Rendez-vous au champ ou les salsifis sont sucre d'orge
Ou Lucifer met en quarantaine ses soufflets de forges
Allaitons nous au pie de venus qui pend a sa gorge
Arlequins
Il est trop tard passez donc le temple du souvenir
Rangez vos catafalques vous n'aurez plus le temps de lire
Crapaud de goudrons alligators et mannequins de cire
Arlequins
Entrez, entrez beau monde
Choisissez votre tombe
Dans le cimetière des arlequins
Entrez, entrez braves gens
Recherchez le tourment
Dans le cimetière des arlequins
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Réveille-toi! Réveille-toi!
http://petitboofy.canalblog.com/
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Mes visions du Monde
EGNA- Messages : 36629
Date d'inscription : 24/04/2012
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Re: LE CIMETIERE DES ARLEQUINS (1973)....Paroles
Merci GG !!
Dis-moi, les textes tu les retapent (au clavier) ou tu les as déja en fichier informatique ?
Dis-moi, les textes tu les retapent (au clavier) ou tu les as déja en fichier informatique ?
Invité- Invité
Re: LE CIMETIERE DES ARLEQUINS (1973)....Paroles
Je les avais pratiquement tous en "fichiers info" mais je ne remets pas la souris dessus Ils ne m'en reste que huit ..... Si toutefois je remets la queue (...de la souris ) dessus, je pense à toi ! Hey pour "Egna" je scanne ou pas (moi aussi j'ai chopé les paroles à droite et à gauche....Plutôt à gauche ) ?
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EGNA- Messages : 36629
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Re: LE CIMETIERE DES ARLEQUINS (1973)....Paroles
Il vaut mieux deux fois qu'une...Source "Spirit of the Rock.com"
1. CES GENS LA
D'abord ; d'abord
Y'a l'aîné, lui qu'est comme un melon
Lui qu'a un gros nez
Vu qui sais plus son nom, Monsieur
Tellement qui boit
Tellement qu'il a bu
Qui fait rien de ses dix doigts
Mais lui qui n'en peut plus
Lui qu'est complètement cuit
Et qui se prend pour le roi
Qui se saoûle toutes les nuits
Avec du mauvais vin
Mais qu'on retrouve matin
Dans l'Église qui roupille
Raide comme une saillie
Blanc comme un cierge de Pâques
Et puis qui balbutie
Et qu'a l'oeil qui divague
Faut vous dire Monsieur
Que chez ces gens-là
On ne pense pas, Monsieur
On ne pense pas
On prie
Et puis y a l'autre
Des carottes dans les cheveux
Qu'a jamais vu un peigne
Qu'est méchant comme une teigne
Même qu'il donnerait sa chemise
A des pauvres gens heureux
Qu'a marié la Denise
Une fille de la ville
Enfin d'une autre ville
Et que c'est pas fini
Qui fait ses petites affaires
Avec son p'tit chapeau
Avec son p'tit manteau
Avec sa p'tite auto
Qu'aimerait bien avoir l'air
Mais qu'a pas l'air du tout
Faut pas jouer les riches
Quand on a pas le sou
Faut vous dire Monsieur
Que chez ces gens~là
On ne vit pas, Monsieur
On ne vit pas
On triche!
Et puis y'a les autres
La mère qui n'dit rien
Ou bien n'importe quoi
Et du soir au matin
Sous sa belle gueule d'apôtre
Et dans son cadre en bois
Y'a la moustache du père
Qu'est mort d'une glissade
Et qui regarde son troupeau
Bouffer la soupe froide
Et ça fait des grands (guff)
Et ça fait des grands (guff)
Et puis y'a la tout'vieille
Qu'en finit pas de vibrer
Et qu'on attend qu'elle crève
Vu qu' c'est elle qu'a l'oseille
Et qu'on écoute même pas
C' que ses pauvres mains racontent
Faut vous dire, Monsieur
Que chez ces gens-là
On ne cause pas, Monsieur
On ne cause pas
On compte
Mais il est tard, Monsieur
Y faut que j'rentre chez moi
2.AUJOURD'HUI C'EST LA FETE CHEZ L'APPRENTI-SORCIER
Il sont arrivés par le sentier qui mene au lac
Charges de gros futs d'ammoniaque
En ricanant!
Merlin l'enchanteur les devanait le teint blafard
Les yeux-lanternes, la langue-buvard
Se pourlachant.
L'etrange procession se refugia dans la caverne
Aux murailles squelettiques et ternes
En se signant
Soudain Aladin alluma ses feux de Bengale
Les chauves-souris enduiront la salle
De leur vivant. .
Tu viens, aujourd'hui c'est la fate chez l'apprenti sorcier
Devine ce qu'il a préparé
A ses enfants? .
Il a fait jaillir son élixir acidule
Des éprouvettes ensorcelaes
De ses parents
Aujourd'hui c'est la fete chez l'apprenti sorcier
Aujourd'hui c'est la fete chez l'apprenti sorcier
3. BIVOUAC (1ere Partie)
(Les Damnés)
Bivouac !
Ô bivouac !
Ô bivouac bon diou !
(L'alchimiste)
C'était en hiver
J'avais longtemps marché !
(Les Damnés)
Ô bivouac !
Ô bivouac !
Ô bivouac bon diou !
(L'alchimiste)
Vois-tu cette pierre ?
Je me suis reposé !
(Les Damnés)
Bivouac !
Ô bivouac !
Ô bivouac bon diou !
(La Mort)
Pourquoi t'es-tu arrêté
Devant le Pieux Ravin ?
Tu t'approchais de mon royaume
Qui sent si bon le chien
Et du fond de mes ténèbres
Alchimiste de cabale
Je chante l'oraison funèbre
De ta pierre philosophale !
(Le singe)
Taisez-vous, je suis nu
Et mon ombre prend la forme de la rue
Tais-toi, je suis blessé
L'estaminet est fermé, je suis jeté !
Je veux voler, je veux voler !
Crever l'atmosphère
Et le ciel des damnés
Je veux voler, je veux voler
Afin que la terre ne soit plus mon oreiller !
Je veux crier, je veux crier !
De la gueule du Saint-Père
Jusqu'aux tripes des putains
Que l'orphéon du Grand Magistère
N'est pas pour demain !
4. L'ESPIONNE LESBIENNE
De ses yeux de fauve
Elle chavirait de faune en faune
En fausse femme
De ses ailes chauves
Souris allait de zone en zone
En jeu de dames
À pleines dents
À pleine face
Incidemment
Elle te fait face
Elle est la machine
Qui a fabriqué la Joconde
Suce les poitrines
Des plus belles dames du monde
Elle déploie ses griffes
Et se dégrafe montrant ses griffes
De fausse femme
Ange aux doigts de suif
Au corps trop plat au coeur en nef
De " cathédrame "
Assise devant
La vierge pâle
Assurément
Son vagin râle
Elle est ballerine
Dans un théâtre de candeur
Elle est Agrippine
Sous une rampe de sueur
Elle est lesbienne
Elle est chienne
Elle est hyène, elle est ( ah ! )
Elle est Cayenne
Elle est Caspienne
Elle est Vienne. Elle est ( ah !.. )
Elle est suave
Elle est flave
Elle est Slave, elle est ( ah !.. )
Elle est lesbienne
Elle est chienne
Elle est hyène. Elle est ( ah ! . . )
Déesse aux yeux de biche
Qui défriche et qui triche
Et qui brame
Où es-tu belle tarentule ?
Dans ta toile de globules
Que tu traînes
Plus qu'un venin
Plus qu'un serpent
Tu te déteins
Sur mon présent
Tu es la cyprine
Qui lubrifie les catacombes
La mèche d'hémoglobine
Qui fera palpiter la bombe !
5. BIVOUAC (FINAL)(No Lyrics Available)
6. DE TEMPS EN TEMPS
De temps en temps
D'où vient le sentiment
De crever d'infortune
De temps en temps
D'où vient le filament
Qui lie chaque lacune
A chacun sa place
La vie nous lasse
De sa vie.
De temps en temps
D'où vient le déclinement
D'un passé de grisaille
De temps en temps
Que fait le châtiment
De celui qui tenaille
A chacun sa place
La vie nous encrasse
De sa lie,
Mouchoirs garnis
Bouquins flétris
De rêves insensés
Bilans dorés
Croix chamarrées
De rêves fous
Essuie tes pieds
Sur la paillasse usée
Du pardon
Essuie ton nez
Dans le mouchoir troué
Des cochons
De temps en temps
D'où vient ce ronflement
De moteurs mal graissés
De temps en temps
D'où vient ce sifflement
De flibustiers rouillés
A chacun sa place
La vie nous encrasse
De sa lie,
7. LA ROUTE AUX CYPRES
Nuages de faïence relevés de nacre
Mon pinceau courbe l'échine comme un cheval de fiacre
J'ai esquissé la lune sur une toile de nuit
En laissant ma fortune aux clés du paradis.
Vent d'aquarelle
Buissons huilés :
Palette charnelle
Je ne suis plus un arc-en-ciel
Je sens que les amis sont au bout du chemin
Ils me disent que je tiens le ciel entre leurs mains
Mais mes doigts de malade craquent aux confins du vieux
J'ai senti la barrière d'où l'on voit de ses yeux !
Le coeur enduit de vin, je vexe ma cirrhose
Et d'un coup de fusain, j'éjacule une dose
Dose de narcotique que m'ont servi les dieux
Dans l'antre de ma honte retentit le coup de feu ?
8. LE CIMETIERE DES ARLEQUINS
Il est déjà tard, Pèlerins, il est grand temps de partir
Rangez vos nénuphars, vous n'avez plus le temps de lire
Crapauds de goudron, alligators et mannequins de cire
Arlequins!
Agenouillez vous bonnes gens, le grand Prêtre va passer
Branlez vos chapelets excrémenteux et dilapidés
Comme l'aigle impérial, son goupillon va vous déchirer
Arlequins!
Levez-vous beau monde, cette nuit la lune a quartier libre
Pincez votre peau afin que nulle cellule ne vibre
Retenez votre souffle, comprimez vos poumons de fibres
Arlequins!
Nous traverserons l'ondée de vase de la fortune
Nous découvrirons les eaux magiques de la lagune
Un lézard parleur nous contera l'histoire de la dune
Arlequins!
Brûlés par un volcan de thym
Burinés par le chant des lutins
La mer des hydres a pleuré ses requins
Engloutissant le sang des Arlequins
Le sang des Arlequins,
Le sang des... RIENS !!!
Nous voilà très loin enfoncés dans la zone aquatiques
Les jambes en vilebrequin, l'épiderme teinté chimique'
Réfléchissons nos visages dans le miroir excentrique
Arlequins!
Au carrefour des trois flaques d'or nous rencontrons le roi mage
Il nous dit: " Restez-là je visite vos organes fromages
La folle sangsue ne fait plus partie de mon voyage "
Arlequins!
Rendez-vous au champ où les salsifis sont sucrés d'orge
Où Lucifer met en quarantaine ses soufflets de forge
Allaitons-nous au pis de Vénus qui pend à sa gorge
Arlequins!
Il est trop tard passez donc le temple du souvenir
Rangez vos catafalques, vous n'aurez plus le temps de vivre
Crapauds de goudron, alligators et mannequins de cire
Arlequins!
Entrez, entrez, beau monde!
Choisissez votre tombe!
Dans le cimetière des Arlequins!
Entrez, entrez, braves gens!
Recherchez le tourment
Dans le cimetière des Arlequins
D'après Thierry 26740
1. CES GENS LA
D'abord ; d'abord
Y'a l'aîné, lui qu'est comme un melon
Lui qu'a un gros nez
Vu qui sais plus son nom, Monsieur
Tellement qui boit
Tellement qu'il a bu
Qui fait rien de ses dix doigts
Mais lui qui n'en peut plus
Lui qu'est complètement cuit
Et qui se prend pour le roi
Qui se saoûle toutes les nuits
Avec du mauvais vin
Mais qu'on retrouve matin
Dans l'Église qui roupille
Raide comme une saillie
Blanc comme un cierge de Pâques
Et puis qui balbutie
Et qu'a l'oeil qui divague
Faut vous dire Monsieur
Que chez ces gens-là
On ne pense pas, Monsieur
On ne pense pas
On prie
Et puis y a l'autre
Des carottes dans les cheveux
Qu'a jamais vu un peigne
Qu'est méchant comme une teigne
Même qu'il donnerait sa chemise
A des pauvres gens heureux
Qu'a marié la Denise
Une fille de la ville
Enfin d'une autre ville
Et que c'est pas fini
Qui fait ses petites affaires
Avec son p'tit chapeau
Avec son p'tit manteau
Avec sa p'tite auto
Qu'aimerait bien avoir l'air
Mais qu'a pas l'air du tout
Faut pas jouer les riches
Quand on a pas le sou
Faut vous dire Monsieur
Que chez ces gens~là
On ne vit pas, Monsieur
On ne vit pas
On triche!
Et puis y'a les autres
La mère qui n'dit rien
Ou bien n'importe quoi
Et du soir au matin
Sous sa belle gueule d'apôtre
Et dans son cadre en bois
Y'a la moustache du père
Qu'est mort d'une glissade
Et qui regarde son troupeau
Bouffer la soupe froide
Et ça fait des grands (guff)
Et ça fait des grands (guff)
Et puis y'a la tout'vieille
Qu'en finit pas de vibrer
Et qu'on attend qu'elle crève
Vu qu' c'est elle qu'a l'oseille
Et qu'on écoute même pas
C' que ses pauvres mains racontent
Faut vous dire, Monsieur
Que chez ces gens-là
On ne cause pas, Monsieur
On ne cause pas
On compte
Mais il est tard, Monsieur
Y faut que j'rentre chez moi
2.AUJOURD'HUI C'EST LA FETE CHEZ L'APPRENTI-SORCIER
Il sont arrivés par le sentier qui mene au lac
Charges de gros futs d'ammoniaque
En ricanant!
Merlin l'enchanteur les devanait le teint blafard
Les yeux-lanternes, la langue-buvard
Se pourlachant.
L'etrange procession se refugia dans la caverne
Aux murailles squelettiques et ternes
En se signant
Soudain Aladin alluma ses feux de Bengale
Les chauves-souris enduiront la salle
De leur vivant. .
Tu viens, aujourd'hui c'est la fate chez l'apprenti sorcier
Devine ce qu'il a préparé
A ses enfants? .
Il a fait jaillir son élixir acidule
Des éprouvettes ensorcelaes
De ses parents
Aujourd'hui c'est la fete chez l'apprenti sorcier
Aujourd'hui c'est la fete chez l'apprenti sorcier
3. BIVOUAC (1ere Partie)
(Les Damnés)
Bivouac !
Ô bivouac !
Ô bivouac bon diou !
(L'alchimiste)
C'était en hiver
J'avais longtemps marché !
(Les Damnés)
Ô bivouac !
Ô bivouac !
Ô bivouac bon diou !
(L'alchimiste)
Vois-tu cette pierre ?
Je me suis reposé !
(Les Damnés)
Bivouac !
Ô bivouac !
Ô bivouac bon diou !
(La Mort)
Pourquoi t'es-tu arrêté
Devant le Pieux Ravin ?
Tu t'approchais de mon royaume
Qui sent si bon le chien
Et du fond de mes ténèbres
Alchimiste de cabale
Je chante l'oraison funèbre
De ta pierre philosophale !
(Le singe)
Taisez-vous, je suis nu
Et mon ombre prend la forme de la rue
Tais-toi, je suis blessé
L'estaminet est fermé, je suis jeté !
Je veux voler, je veux voler !
Crever l'atmosphère
Et le ciel des damnés
Je veux voler, je veux voler
Afin que la terre ne soit plus mon oreiller !
Je veux crier, je veux crier !
De la gueule du Saint-Père
Jusqu'aux tripes des putains
Que l'orphéon du Grand Magistère
N'est pas pour demain !
4. L'ESPIONNE LESBIENNE
De ses yeux de fauve
Elle chavirait de faune en faune
En fausse femme
De ses ailes chauves
Souris allait de zone en zone
En jeu de dames
À pleines dents
À pleine face
Incidemment
Elle te fait face
Elle est la machine
Qui a fabriqué la Joconde
Suce les poitrines
Des plus belles dames du monde
Elle déploie ses griffes
Et se dégrafe montrant ses griffes
De fausse femme
Ange aux doigts de suif
Au corps trop plat au coeur en nef
De " cathédrame "
Assise devant
La vierge pâle
Assurément
Son vagin râle
Elle est ballerine
Dans un théâtre de candeur
Elle est Agrippine
Sous une rampe de sueur
Elle est lesbienne
Elle est chienne
Elle est hyène, elle est ( ah ! )
Elle est Cayenne
Elle est Caspienne
Elle est Vienne. Elle est ( ah !.. )
Elle est suave
Elle est flave
Elle est Slave, elle est ( ah !.. )
Elle est lesbienne
Elle est chienne
Elle est hyène. Elle est ( ah ! . . )
Déesse aux yeux de biche
Qui défriche et qui triche
Et qui brame
Où es-tu belle tarentule ?
Dans ta toile de globules
Que tu traînes
Plus qu'un venin
Plus qu'un serpent
Tu te déteins
Sur mon présent
Tu es la cyprine
Qui lubrifie les catacombes
La mèche d'hémoglobine
Qui fera palpiter la bombe !
5. BIVOUAC (FINAL)(No Lyrics Available)
6. DE TEMPS EN TEMPS
De temps en temps
D'où vient le sentiment
De crever d'infortune
De temps en temps
D'où vient le filament
Qui lie chaque lacune
A chacun sa place
La vie nous lasse
De sa vie.
De temps en temps
D'où vient le déclinement
D'un passé de grisaille
De temps en temps
Que fait le châtiment
De celui qui tenaille
A chacun sa place
La vie nous encrasse
De sa lie,
Mouchoirs garnis
Bouquins flétris
De rêves insensés
Bilans dorés
Croix chamarrées
De rêves fous
Essuie tes pieds
Sur la paillasse usée
Du pardon
Essuie ton nez
Dans le mouchoir troué
Des cochons
De temps en temps
D'où vient ce ronflement
De moteurs mal graissés
De temps en temps
D'où vient ce sifflement
De flibustiers rouillés
A chacun sa place
La vie nous encrasse
De sa lie,
7. LA ROUTE AUX CYPRES
Nuages de faïence relevés de nacre
Mon pinceau courbe l'échine comme un cheval de fiacre
J'ai esquissé la lune sur une toile de nuit
En laissant ma fortune aux clés du paradis.
Vent d'aquarelle
Buissons huilés :
Palette charnelle
Je ne suis plus un arc-en-ciel
Je sens que les amis sont au bout du chemin
Ils me disent que je tiens le ciel entre leurs mains
Mais mes doigts de malade craquent aux confins du vieux
J'ai senti la barrière d'où l'on voit de ses yeux !
Le coeur enduit de vin, je vexe ma cirrhose
Et d'un coup de fusain, j'éjacule une dose
Dose de narcotique que m'ont servi les dieux
Dans l'antre de ma honte retentit le coup de feu ?
8. LE CIMETIERE DES ARLEQUINS
Il est déjà tard, Pèlerins, il est grand temps de partir
Rangez vos nénuphars, vous n'avez plus le temps de lire
Crapauds de goudron, alligators et mannequins de cire
Arlequins!
Agenouillez vous bonnes gens, le grand Prêtre va passer
Branlez vos chapelets excrémenteux et dilapidés
Comme l'aigle impérial, son goupillon va vous déchirer
Arlequins!
Levez-vous beau monde, cette nuit la lune a quartier libre
Pincez votre peau afin que nulle cellule ne vibre
Retenez votre souffle, comprimez vos poumons de fibres
Arlequins!
Nous traverserons l'ondée de vase de la fortune
Nous découvrirons les eaux magiques de la lagune
Un lézard parleur nous contera l'histoire de la dune
Arlequins!
Brûlés par un volcan de thym
Burinés par le chant des lutins
La mer des hydres a pleuré ses requins
Engloutissant le sang des Arlequins
Le sang des Arlequins,
Le sang des... RIENS !!!
Nous voilà très loin enfoncés dans la zone aquatiques
Les jambes en vilebrequin, l'épiderme teinté chimique'
Réfléchissons nos visages dans le miroir excentrique
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Au carrefour des trois flaques d'or nous rencontrons le roi mage
Il nous dit: " Restez-là je visite vos organes fromages
La folle sangsue ne fait plus partie de mon voyage "
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Crapauds de goudron, alligators et mannequins de cire
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Re: LE CIMETIERE DES ARLEQUINS (1973)....Paroles
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Re: LE CIMETIERE DES ARLEQUINS (1973)....Paroles
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Re: LE CIMETIERE DES ARLEQUINS (1973)....Paroles
Tu m'étonnes d'John
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Re: LE CIMETIERE DES ARLEQUINS (1973)....Paroles
Chronique
Prog censor
Francis Décamps
De Retour au Cimetière des Arlequins
rock progressif angélique – France
Il n’est évidemment plus la peine de vous présenter Francis Décamps quoique, pour les étourdis, il a fait partie, avec son frère Christian, du groupe Ange qui fête cette année ses cinquante ans d’existence par une énorme tournée, dont les dates à Paris au Trianon (avec plein d’invités et une setlist particulièrement fournie) resteront gravées à tout jamais sur la partie métallique de rondelles de plastique, puisque nous aurons droit dans les mois qui suivent à une version CD et une version DVD. Et donc, pour fêter dignement cet événement (auquel il a participé), Francis a décidé de revisiter «Le Cimetière des Arlequins», ce splendide album paru en 1973. Pour ce faire, plusieurs amis se sont joints à l’entreprise, à commencer par son frère Christian, son neveu Tristan (réunion de famille, dit-il), Pascal Gutman et son inséparable stick Chapman, JJ Chardeau (dont je vous entretenais il y a peu) et ses Gens de la Lune (Jean-Philippe Suzan, Damien Chopard et Mathieu Desbarats). Que du beau monde! Qu’il est difficile de chroniquer une œuvre dont les moindres recoins sont imprimés dans les méandres de nos méninges. L’ordre initial est scrupuleusement respecté, ce qui est déjà un gage de qualité. Comme nos pauvres cerveaux humains ont la fâcheuse tendance d’embellir les souvenirs passés, j’essaierai de ne pas établir de comparaison. D’abord, d’abord, y’a l’aîné... Comme en 1973, Brel ouvre le bal avec une version par moment symphonique du titre. Mais, «Aujourd’hui, c’est la Fête chez l’Apprenti Sorcier», avec son passage particulièrement planant. Christian et JJ Chardeau se collent au chant pour «Bivouac 1re Partie». Différents claviers utilisés par Francis se taillent la part du lion dans des ponts. «L’Espionne Lesbienne» se montre plus lisible pour nos oreilles car chanté plus distinctement qu’à l’époque (zut, je ne voulais pas faire de comparaison, c’est raté!). Tristan s’empare sans aucune difficulté de «De Temps en Temps» pour une lecture plus actuelle de ce titre emblématique. Jean-Philippe prend en charge le chant sur «La Route aux Cyprès». Très belle version pour la plus longue plage et qui clôture cette plaque, j’ai nommé «Le Cimetière de Arlequins». Je ne voudrais pas prendre congé sans m’émerveiller devant la pochette bien funèbre comme il se doit: Entrez! Entrez beau monde. Choisissez votre tombe! Plusieurs écoutes ont été nécessaires afin de pénétrer et de profiter pleinement de ce cimetière, alors je vous invite à faire de même…
Tibère
3,5/5
Album non disponible sur bandcamp
Prog censor
Francis Décamps
De Retour au Cimetière des Arlequins
rock progressif angélique – France
Il n’est évidemment plus la peine de vous présenter Francis Décamps quoique, pour les étourdis, il a fait partie, avec son frère Christian, du groupe Ange qui fête cette année ses cinquante ans d’existence par une énorme tournée, dont les dates à Paris au Trianon (avec plein d’invités et une setlist particulièrement fournie) resteront gravées à tout jamais sur la partie métallique de rondelles de plastique, puisque nous aurons droit dans les mois qui suivent à une version CD et une version DVD. Et donc, pour fêter dignement cet événement (auquel il a participé), Francis a décidé de revisiter «Le Cimetière des Arlequins», ce splendide album paru en 1973. Pour ce faire, plusieurs amis se sont joints à l’entreprise, à commencer par son frère Christian, son neveu Tristan (réunion de famille, dit-il), Pascal Gutman et son inséparable stick Chapman, JJ Chardeau (dont je vous entretenais il y a peu) et ses Gens de la Lune (Jean-Philippe Suzan, Damien Chopard et Mathieu Desbarats). Que du beau monde! Qu’il est difficile de chroniquer une œuvre dont les moindres recoins sont imprimés dans les méandres de nos méninges. L’ordre initial est scrupuleusement respecté, ce qui est déjà un gage de qualité. Comme nos pauvres cerveaux humains ont la fâcheuse tendance d’embellir les souvenirs passés, j’essaierai de ne pas établir de comparaison. D’abord, d’abord, y’a l’aîné... Comme en 1973, Brel ouvre le bal avec une version par moment symphonique du titre. Mais, «Aujourd’hui, c’est la Fête chez l’Apprenti Sorcier», avec son passage particulièrement planant. Christian et JJ Chardeau se collent au chant pour «Bivouac 1re Partie». Différents claviers utilisés par Francis se taillent la part du lion dans des ponts. «L’Espionne Lesbienne» se montre plus lisible pour nos oreilles car chanté plus distinctement qu’à l’époque (zut, je ne voulais pas faire de comparaison, c’est raté!). Tristan s’empare sans aucune difficulté de «De Temps en Temps» pour une lecture plus actuelle de ce titre emblématique. Jean-Philippe prend en charge le chant sur «La Route aux Cyprès». Très belle version pour la plus longue plage et qui clôture cette plaque, j’ai nommé «Le Cimetière de Arlequins». Je ne voudrais pas prendre congé sans m’émerveiller devant la pochette bien funèbre comme il se doit: Entrez! Entrez beau monde. Choisissez votre tombe! Plusieurs écoutes ont été nécessaires afin de pénétrer et de profiter pleinement de ce cimetière, alors je vous invite à faire de même…
Tibère
3,5/5
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Re: LE CIMETIERE DES ARLEQUINS (1973)....Paroles
Merci Cricri ! Perso, je n'ai pas trop kiffé cette reprise...Mais, c'est perso et entre-nous les Mots Simples ...
J'espère que demain cela ne va pas être "Sortez sortez beau monde, choisissez votre tombe..."...Le onze mai onze s'calme ...
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Re: LE CIMETIERE DES ARLEQUINS (1973)....Paroles
Comme dit le chroniqueur plusieurs écoutes sont nécessaires et je pense qu 'il faut essayer de ne pas faire de comparaisons . Disons que l'approche est différente ce qui était le but .
Re: LE CIMETIERE DES ARLEQUINS (1973)....Paroles
Ok ! Je vais retenter la tentative !
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Re: LE CIMETIERE DES ARLEQUINS (1973)....Paroles
Merci Christian pour cette chronique un peu trop beaucoup dithyrambique aux goût de mes oreilles qui ont réécouté le "Cimetière" revisité... ; jusqu'à "presque" dire que l'original serait enterré par le nouveau, c'est un coup à ce que l'ancien se retourne dans sa tombe...Hou la la la rémifa !
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Re: LE CIMETIERE DES ARLEQUINS (1973)....Paroles
Les écrits n’engagent que leur auteur , pour ma part je l'aime beaucoup ce disque
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