Le Noël du S D F !

LE Noël DU S D F

Mais que se passe t' il donc aujourd'hui? Quelle grande agitation !
Les gens passent, courent, les bras chargés de paquets cadeaux
Sortant des magasins, des boutiques, engoncés dans leurs manteaux
Se dépêchant de rentrer chez eux, sans pour l'alentour aucune attention

De partout les éclats de rire, les cris de joie des petits enfants
Font résonner dans les rues, des magasins, les vitrines décorées
Ce jour là, l'on fait grand cas de jubilation intense arborée
Ne pensant qu'à une chose, une seule, gâter nos enfants

Mais pour lui, le S D F, le laissé pour compte, l' oublié, l' exclus
Le sans famille, Noël change quoi dans son sombre quotidien
Seul, invisible comme transparent semblant être sur un autre méridien
Cette fête de l'humanité, le chagrine, l'isole encore plus, lui le reclus

A Noël, grand jour de joie intense pour toute une population
Instant où normalement l'on distribue bonheur, amour et tendresse
Ou chacun se doit de transmettre aux autres une hotte de caresses
Notre pauvre ami, lui, n'a guerre que son chien qui lui prête attention

Alors, s'il vous plaît, faisons en sorte que lors de ce grand jour
Qui pour beaucoup est le summum de la fête humaine, de la liesse
Soit aussi, pour ce malheureux, suprême instant de grande joliesse
Peut-être déjà, en s'arrêtant devant lui et en lui disant un sincère bonjour

Bien sûr, malheureusement, cela ne vas pas radicalement changer sa vie
Mais avec un peu de reconnaissance, d'humanité généreusement partagée
Cela pourras peut-être lui rendre espoir, l'aider à voir sa peine soulagée
Car partager de l'amour humain, gratuitement, peut devenir vrai sauve-vie

le contraste entre le strass et le stress de la détresse, bravo Jean-Yves, il fallait souligner cet état de fait dans la même lignée j'ai composé " L'arc de triomphe " extrait :


Au bout de cette soi-disant plus belle avenue
Deux pauvres clochards se meurrent, épuisés
De froid, de misère,seuls, inconnus
Les passants se détournent, écoeurés

De ce contraste saisissant, ferment les yeux
Remords : il faut débrancher quelques ampoules
Je mets quelques sous dans la gamelle des Deux
De mes yeux de riches, quelques larmes coulent ...

Demain ou après ils seront morts
Morts aux champs ... d'alisées....

Bravo a vous deux

bubune a écrit:le contraste entre le strass et le stress de la détresse, bravo Jean-Yves, il fallait souligner cet état de fait dans la même lignée j'ai composé " L'arc de triomphe " extrait :


Au bout de cette soi-disant plus belle avenue
Deux pauvres clochards se meurrent, épuisés
De froid, de misère,seuls, inconnus
Les passants se détournent, écoeurés

De ce contraste saisissant, ferment les yeux
Remords : il faut débrancher quelques ampoules
Je mets quelques sous dans la gamelle des Deux
De mes yeux de riches, quelques larmes coulent ...

Demain ou après ils seront morts
Morts aux champs ... d'alisées....

Merci de ta visite!

et bravo pour tes vers!

Amitié, jean-yves

Mandrin3 a écrit:Bravo a vous deux

Merci Mandrin!

Amitié, jean-yves

Oui bravo aux poètes !

Gédusud a écrit:Oui bravo aux poètes !

Merci Gédusud!!!!!!

Amitié, jean-yves