Steve Hackett
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Re: Steve Hackett
Oui attendons Et je ne doute pas comme la dit l ami Rêveur que ce concert fût un réel plaisir
Re: Steve Hackett
Concert génial ! Que de bons moments passés avec les amis du forum.
RACHEL44- Messages : 61
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Re: Steve Hackett
RACHEL44 a écrit:Concert génial ! Que de bons moments passés avec les amis du forum.
RACHEL44- Messages : 61
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Re: Steve Hackett
RACHEL44 a écrit:Concert génial ! Que de bons moments passés avec les amis du forum.
Il ne pouvait en être autrement
Re: Steve Hackett
Mandrin3 a écrit:RACHEL44 a écrit:Concert génial ! Que de bons moments passés avec les amis du forum.
Il ne pouvait en être autrement
RACHEL44- Messages : 61
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Re: Steve Hackett
RACHEL44 a écrit:Mandrin3 a écrit:RACHEL44 a écrit:Concert génial ! Que de bons moments passés avec les amis du forum.
Il ne pouvait en être autrement
RACHEL44- Messages : 61
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Re: Steve Hackett
RACHEL44 a écrit:Mandrin3 a écrit:RACHEL44 a écrit:Concert génial ! Que de bons moments passés avec les amis du forum.
Il ne pouvait en être autrement
Pour ceux qui ont loupé le concert de Steve Hackett vous pouvez regarder les 2 vidéos qui sont sur ce lien
http://www.agencebretagnepresse.com/fetch.php?id=30984 ça vous donnera une idée.
A bientôt à Crescendo
RACHEL44- Messages : 61
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Re: Steve Hackett
Merçi Rachel...Belle Ambiance....Et 90Ans ce Festival...!
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Anamchara, un Ange Celte est passé par là....!
Anamchara- Messages : 7400
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Re: Steve Hackett
26 juillet 2013 : Steve Hackett au Festival de Cornouaille
Merci de votre patience. Une semaine de travail ne laisse pas beaucoup de temps pour écrire des souvenirs.
Or donc, en ce 3 mars 2013 à 19h06, un sms de Denis (Chauve-Qui-Peut) m’annonce : « Steve Hackett (Genesis revisited) à Quimper le 26/7, youpi ! » Qui l’eut cru ? Je connaissais son premier album de reprise de Genesis, de fort bonne facture. Et le voilà qui se pointe en France, en Bretagne, dans le Finistère… à Quimper ! Je serais bien allé le voir à Rennes ou Nantes et pourquoi pas à Paris. Là c’est à ma porte, à un petit quart d’heure de ma maison, à cinq minutes de mon bureau. Y aurait-il une providence ? Vais-je être frappé par la Grâce ? Trouver la Foi sur mon chemin de Damas ? A la réflexion, Damas n’est pas la meilleure destination touristique du jour. Mon chemin de Daoulas, alors ? Ca tombe bien, c’est dans le secteur et il y a une abbaye. Mais comme elle est devenue un musée très laïc je risque de n’y pas trouver ma vocation mystique. Tant pis, je demeurerai mécréant.
Mon sens pratique de couteau suisse m’enjoint plutôt de rechercher sans retard des informations sur le site du Festival de Cornouaille. Incidemment j’y apprends que Murray Head sera sur la même scène le dimanche suivant. Ca peut être aussi sympathique. « Soyons fou ! », me dis-je. Je commande des places pour les deux soirées. Quelque temps plus tard, nous déciderons de nous joindre à des amis pour aller voir aussi Dan Ar Braz accompagné du Bagad Kemper, de Gilles Servat, de Karen Matheson et toute une bande d’artistes celtisants tout à fait à leur place dans l’Espace Gradlon, grand chapiteau édifié sur la place de la Résistance, au pied du Mont Frugy. (J’en profite pour vous faire visiter.)
Nous voilà donc le vendredi 26 juillet, descendant la rue Elie Fréron vers la place Saint Corentin et la cathédrale. Sous le grand chapiteau qui occupe la majeure partie de la place on entend des sonneurs qui font danser les Glazik et les Borledenn au son des gavottes et des an-dro. Il est encore tôt et nous regardons ces gens du XXIème siècle taper du pied en se tenant par l’auriculaire, comme leurs arrière-arrière-grands-parents. Tous les âges sont représentés. Certains portent le costume de leur cercle, association de danse traditionnelle. La plupart sont en jean, baskets, ticheurte ou robe d’été, comme vous et moi. (Pour la robe d’été, vous surtout.)
Mon portable se met à jouer « In the Mood ». C’est Denis qui me cherche. En fait il est à deux pas, comme c’est souvent le cas dans une foule. Je fais la connaissance de Rachel 44, qui remarque mon maillot « Souffleur de vers ». Eh oui, un petit coup de pub à Ange dans ces occasions n’est pas superflu. Nous filons bientôt sur le pont Max Jacob où nous retrouvons Aymeric Le Roy, qui a beaucoup écrit sur les musiques que nous aimons bien. C’est là que commence la file d’attente pour entrer sous le chapiteau. Le concert commence à 21h30 et c’est une heure avant que nous pouvons enfin entrer. Une fois placé sur les gradins, je profite du temps disponible pour filer à la boutique. Y aurait-il un beau souvenir de ce concert ? Le maillot de la tournée, avec le chapelier fou de « The trick of the tail » ne me convainc pas. Les dates de tournée au dos s’arrêtent en juin et l’impression ne me semble pas très brillante. J’opte donc pour le double CD « Genesis revisited II » que j’ai vainement cherché dans les bacs quimpérois. Je suis encore en train de me le passer. En attendant le début du spectacle je me branche mon mp3 mental, celui qui n’a pas besoin de piles et qui stocke ses données dans mes neurones. Je me joue « The musical box ». Je suis toujours étonné d’entendre dans ma tête des notes que je croyais oubliées. La mémoire auditive est parfois surprenante.
Enfin l’heure arrive. Le noir se fait. Une annonce en breton, où je ne saisis que « Degemer mad » (bienvenue), « Steve Hackett » et « Genesis » est suivie de sa traduction en galleg (français) que je comprends bien mieux. Je suis zému. Qu’y a-t-il au menu ? Et voilà enfin les premières notes, attendues depuis quatre mois, attendues depuis 37 ans puisque mon seul concert de Genesis remonte au 23 juin 1976. « Can you tell me where my country lies ?...» On est tout de suite en plein sujet avec «Dancing with the Moonlit Knight». Bien entendu je n’ai pas pris de notes. Je ne saurais vous donner la liste complète des morceaux joués. En venant j’en attendais surtout trois qui me tiennent à cœur. Deux sont sur le « Genesis Revisited II » : « The musical box » et « Supper’s ready ». Mais « Firth of Fifth » est sur le premier. Vont-ils le jouer dans cette tournée ?
On attaque ensuite des morceaux de « The lamb… » ; je crois que ça a commencé avec « Fly on a windshield ». Cet album est très accompli, sans doute très beau, mais il me parle moins que les autres. Sans doute, à cause de son thème évoquant une Amérique urbaine qui me semble étrangère. J’en profite bien tout de même, mais avec les oreilles plus qu’avec le cœur.
Steve Hackett s’installe avec une guitare classique et attaque les arpèges de la suite en sol majeur pour violoncelle seul de Jean-Sébastien Bach. Qué ? Mais si, vous la connaissez. Si je vous dis qu’il a appelé ça « Horizons ». Ah oui, bien sûr ! Et après, qu’attend-on ? « Walking across the sitting room… » Eh ben non, les arpèges s’enchaînent avec ceux, familiers aussi, de « Blood on the rooftops ». Cela m’évoque d’autres beaux souvenirs.
Je ne sais plus si c’était un peu avant ou après, l’ordre importe peu, que des sons de boîtes à musique nous ont annoncé le « Play me Old King Cole… » que j’attendais. Alors là, j’ai plongé dedans. Ca me fait l’effet d’un « Capitaine Cœur de Miel » ou d’un « Le chien, la poubelle et la rose », un de ces moments qui me tirent hors de la réalité, qui me font décoller, porté par la musique et les images mentales, les sensations, les émotions. « Play me my song. Here it comes again.» «Brush back your hair, and let me get to know your flesh.» « Why don’t you touch me now, now, now, now, now ! » Ouf ! et d’un ! Tiens, mes joues sont humides. Encore des péniches de joie qui ont glissé sur mes lacrymaux. Je suis bien là pour ça, non ? Et ce n’était pas fini. « Supper’s ready » est venu aussi. Nad Sylvan, avec ses longs cheveux blonds et bouclés qui lui donnent une touche à la Robert Plant, assure plutôt bien la succession de Peter Gabriel et de Phil Collins. Pourtant, chanter Genesis derrière ces grands là est un sacré défi. Un peu comme chanter Yes après Jon Anderson… C’est Rob Townsend qui assure les parties de flute et de saxo soprano, donnant une touche de jazz à certains morceaux. D’une façon générale, Steve Hackett a trouvé une bonne équipe pour faire revivre ce répertoire. « Supper’s ready », on ne présente plus cette suite de thèmes qui nous promène dans une ambiance où se mêlent le sentimental, le bizarre, l’onirique, le tragique, le loufoque et le mystique. C’est du moins ainsi que je le perçois, sans toujours bien en saisir le sens, les double sens, malgré d’innombrables écoutes. Et je suis surpris de réaliser que les Quimpérois mijotent dans la même marmite de potion que moi, quand le public s’exclame bien à propos : « A flower ! » Bon, il n’y a sans doute pas que des Quimpérois dans la salle. Mais tout de même.
Si je me rappelle bien, la sortie s’est faite après « … In that quiet Earth», qui conclut «Wind and Wuthering». Le public, debout, bat des mains et tape des pieds en cadence. Nous devions être environ 2 000. Ils n’ont pas tardé à revenir, pour ne pas trop nous faire languir. C’est alors que la Providence des couteaux suisses a fait une nouvelle démonstration de sa toute puissance. C’est au piano qu’éclate la magistrale introduction de « Firth of Fifth » : le troisième diamant de ma parure. Quine ! Carton plein ! Le couteau suisse a toutes ses lames, toutes ses larmes, de toute son âme multifonction. Et pour final, logiquement, ils nous offrent « Los Endos ». Que demander de plus ? Ange en deuxième partie ? Faut pas abuser, tout de même. Ah bien sûr, Ange en 2014 à Quimper ce serait chouette.
Nous nous retrouvons tous à la sortie. Rachel parle de tenter d’obtenir un autographe. Et pourquoi pas ? J’ai mon double CD tout neuf qui mériterait bien un coup de patte du maître. Alors nous contournons le chapiteau. Il y a un trou dans les canisses qui doublent le grillage de clôture. Nous sommes dix ou quinze autour de cette minuscule fenêtre. On l’appelle. Eh bien oui, le voilà. Et j’ai maintenant une authentique signature de l’auteur de mon album. La cherry sur le cake, quoi. Comme la position n’est pas très confortable et la troupe des admirateurs pas trop nombreuse, nous sommes admis à franchir la barrière alors que Steve, Maître Steve, s’installe plus commodément dans la petite tente de la boutique. Et il dédicace, et il se prêtre aux photos. Pas bêcheur, bon cœur. Rachel en profite pour avoir sa photo avec lui, plus une bien gentille dédicace. Un peu d’aplomb, un grand sourire et hop ! Chapeau l’imbibée !
En tout cas j’ai pu le saisir, un peu au jugé par-dessus les têtes.
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Et j’ai aussi récupéré ceci dans le Ouest-France du samedi.
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Et puis, après avoir évoqué nos concerts de jadis sur un coin de trottoir dans la nuit tiède, retour place Saint Corentin où d’autres binious et bombardes faisaient toujours danser les enfants de Basse-Bretagne. C’est cela aussi, ce Festival de Cornouaille qui fêtait là ses 90 ans. Il est 1h30 : da guer ha da kousket, comme on dit ici. A la maison et au dodo. Et dans ma tête ça faisait toujours : « Play me my song…»
Merci de votre patience. Une semaine de travail ne laisse pas beaucoup de temps pour écrire des souvenirs.
Or donc, en ce 3 mars 2013 à 19h06, un sms de Denis (Chauve-Qui-Peut) m’annonce : « Steve Hackett (Genesis revisited) à Quimper le 26/7, youpi ! » Qui l’eut cru ? Je connaissais son premier album de reprise de Genesis, de fort bonne facture. Et le voilà qui se pointe en France, en Bretagne, dans le Finistère… à Quimper ! Je serais bien allé le voir à Rennes ou Nantes et pourquoi pas à Paris. Là c’est à ma porte, à un petit quart d’heure de ma maison, à cinq minutes de mon bureau. Y aurait-il une providence ? Vais-je être frappé par la Grâce ? Trouver la Foi sur mon chemin de Damas ? A la réflexion, Damas n’est pas la meilleure destination touristique du jour. Mon chemin de Daoulas, alors ? Ca tombe bien, c’est dans le secteur et il y a une abbaye. Mais comme elle est devenue un musée très laïc je risque de n’y pas trouver ma vocation mystique. Tant pis, je demeurerai mécréant.
Mon sens pratique de couteau suisse m’enjoint plutôt de rechercher sans retard des informations sur le site du Festival de Cornouaille. Incidemment j’y apprends que Murray Head sera sur la même scène le dimanche suivant. Ca peut être aussi sympathique. « Soyons fou ! », me dis-je. Je commande des places pour les deux soirées. Quelque temps plus tard, nous déciderons de nous joindre à des amis pour aller voir aussi Dan Ar Braz accompagné du Bagad Kemper, de Gilles Servat, de Karen Matheson et toute une bande d’artistes celtisants tout à fait à leur place dans l’Espace Gradlon, grand chapiteau édifié sur la place de la Résistance, au pied du Mont Frugy. (J’en profite pour vous faire visiter.)
Nous voilà donc le vendredi 26 juillet, descendant la rue Elie Fréron vers la place Saint Corentin et la cathédrale. Sous le grand chapiteau qui occupe la majeure partie de la place on entend des sonneurs qui font danser les Glazik et les Borledenn au son des gavottes et des an-dro. Il est encore tôt et nous regardons ces gens du XXIème siècle taper du pied en se tenant par l’auriculaire, comme leurs arrière-arrière-grands-parents. Tous les âges sont représentés. Certains portent le costume de leur cercle, association de danse traditionnelle. La plupart sont en jean, baskets, ticheurte ou robe d’été, comme vous et moi. (Pour la robe d’été, vous surtout.)
Mon portable se met à jouer « In the Mood ». C’est Denis qui me cherche. En fait il est à deux pas, comme c’est souvent le cas dans une foule. Je fais la connaissance de Rachel 44, qui remarque mon maillot « Souffleur de vers ». Eh oui, un petit coup de pub à Ange dans ces occasions n’est pas superflu. Nous filons bientôt sur le pont Max Jacob où nous retrouvons Aymeric Le Roy, qui a beaucoup écrit sur les musiques que nous aimons bien. C’est là que commence la file d’attente pour entrer sous le chapiteau. Le concert commence à 21h30 et c’est une heure avant que nous pouvons enfin entrer. Une fois placé sur les gradins, je profite du temps disponible pour filer à la boutique. Y aurait-il un beau souvenir de ce concert ? Le maillot de la tournée, avec le chapelier fou de « The trick of the tail » ne me convainc pas. Les dates de tournée au dos s’arrêtent en juin et l’impression ne me semble pas très brillante. J’opte donc pour le double CD « Genesis revisited II » que j’ai vainement cherché dans les bacs quimpérois. Je suis encore en train de me le passer. En attendant le début du spectacle je me branche mon mp3 mental, celui qui n’a pas besoin de piles et qui stocke ses données dans mes neurones. Je me joue « The musical box ». Je suis toujours étonné d’entendre dans ma tête des notes que je croyais oubliées. La mémoire auditive est parfois surprenante.
Enfin l’heure arrive. Le noir se fait. Une annonce en breton, où je ne saisis que « Degemer mad » (bienvenue), « Steve Hackett » et « Genesis » est suivie de sa traduction en galleg (français) que je comprends bien mieux. Je suis zému. Qu’y a-t-il au menu ? Et voilà enfin les premières notes, attendues depuis quatre mois, attendues depuis 37 ans puisque mon seul concert de Genesis remonte au 23 juin 1976. « Can you tell me where my country lies ?...» On est tout de suite en plein sujet avec «Dancing with the Moonlit Knight». Bien entendu je n’ai pas pris de notes. Je ne saurais vous donner la liste complète des morceaux joués. En venant j’en attendais surtout trois qui me tiennent à cœur. Deux sont sur le « Genesis Revisited II » : « The musical box » et « Supper’s ready ». Mais « Firth of Fifth » est sur le premier. Vont-ils le jouer dans cette tournée ?
On attaque ensuite des morceaux de « The lamb… » ; je crois que ça a commencé avec « Fly on a windshield ». Cet album est très accompli, sans doute très beau, mais il me parle moins que les autres. Sans doute, à cause de son thème évoquant une Amérique urbaine qui me semble étrangère. J’en profite bien tout de même, mais avec les oreilles plus qu’avec le cœur.
Steve Hackett s’installe avec une guitare classique et attaque les arpèges de la suite en sol majeur pour violoncelle seul de Jean-Sébastien Bach. Qué ? Mais si, vous la connaissez. Si je vous dis qu’il a appelé ça « Horizons ». Ah oui, bien sûr ! Et après, qu’attend-on ? « Walking across the sitting room… » Eh ben non, les arpèges s’enchaînent avec ceux, familiers aussi, de « Blood on the rooftops ». Cela m’évoque d’autres beaux souvenirs.
Je ne sais plus si c’était un peu avant ou après, l’ordre importe peu, que des sons de boîtes à musique nous ont annoncé le « Play me Old King Cole… » que j’attendais. Alors là, j’ai plongé dedans. Ca me fait l’effet d’un « Capitaine Cœur de Miel » ou d’un « Le chien, la poubelle et la rose », un de ces moments qui me tirent hors de la réalité, qui me font décoller, porté par la musique et les images mentales, les sensations, les émotions. « Play me my song. Here it comes again.» «Brush back your hair, and let me get to know your flesh.» « Why don’t you touch me now, now, now, now, now ! » Ouf ! et d’un ! Tiens, mes joues sont humides. Encore des péniches de joie qui ont glissé sur mes lacrymaux. Je suis bien là pour ça, non ? Et ce n’était pas fini. « Supper’s ready » est venu aussi. Nad Sylvan, avec ses longs cheveux blonds et bouclés qui lui donnent une touche à la Robert Plant, assure plutôt bien la succession de Peter Gabriel et de Phil Collins. Pourtant, chanter Genesis derrière ces grands là est un sacré défi. Un peu comme chanter Yes après Jon Anderson… C’est Rob Townsend qui assure les parties de flute et de saxo soprano, donnant une touche de jazz à certains morceaux. D’une façon générale, Steve Hackett a trouvé une bonne équipe pour faire revivre ce répertoire. « Supper’s ready », on ne présente plus cette suite de thèmes qui nous promène dans une ambiance où se mêlent le sentimental, le bizarre, l’onirique, le tragique, le loufoque et le mystique. C’est du moins ainsi que je le perçois, sans toujours bien en saisir le sens, les double sens, malgré d’innombrables écoutes. Et je suis surpris de réaliser que les Quimpérois mijotent dans la même marmite de potion que moi, quand le public s’exclame bien à propos : « A flower ! » Bon, il n’y a sans doute pas que des Quimpérois dans la salle. Mais tout de même.
Si je me rappelle bien, la sortie s’est faite après « … In that quiet Earth», qui conclut «Wind and Wuthering». Le public, debout, bat des mains et tape des pieds en cadence. Nous devions être environ 2 000. Ils n’ont pas tardé à revenir, pour ne pas trop nous faire languir. C’est alors que la Providence des couteaux suisses a fait une nouvelle démonstration de sa toute puissance. C’est au piano qu’éclate la magistrale introduction de « Firth of Fifth » : le troisième diamant de ma parure. Quine ! Carton plein ! Le couteau suisse a toutes ses lames, toutes ses larmes, de toute son âme multifonction. Et pour final, logiquement, ils nous offrent « Los Endos ». Que demander de plus ? Ange en deuxième partie ? Faut pas abuser, tout de même. Ah bien sûr, Ange en 2014 à Quimper ce serait chouette.
Nous nous retrouvons tous à la sortie. Rachel parle de tenter d’obtenir un autographe. Et pourquoi pas ? J’ai mon double CD tout neuf qui mériterait bien un coup de patte du maître. Alors nous contournons le chapiteau. Il y a un trou dans les canisses qui doublent le grillage de clôture. Nous sommes dix ou quinze autour de cette minuscule fenêtre. On l’appelle. Eh bien oui, le voilà. Et j’ai maintenant une authentique signature de l’auteur de mon album. La cherry sur le cake, quoi. Comme la position n’est pas très confortable et la troupe des admirateurs pas trop nombreuse, nous sommes admis à franchir la barrière alors que Steve, Maître Steve, s’installe plus commodément dans la petite tente de la boutique. Et il dédicace, et il se prêtre aux photos. Pas bêcheur, bon cœur. Rachel en profite pour avoir sa photo avec lui, plus une bien gentille dédicace. Un peu d’aplomb, un grand sourire et hop ! Chapeau l’imbibée !
En tout cas j’ai pu le saisir, un peu au jugé par-dessus les têtes.
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Et j’ai aussi récupéré ceci dans le Ouest-France du samedi.
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Et puis, après avoir évoqué nos concerts de jadis sur un coin de trottoir dans la nuit tiède, retour place Saint Corentin où d’autres binious et bombardes faisaient toujours danser les enfants de Basse-Bretagne. C’est cela aussi, ce Festival de Cornouaille qui fêtait là ses 90 ans. Il est 1h30 : da guer ha da kousket, comme on dit ici. A la maison et au dodo. Et dans ma tête ça faisait toujours : « Play me my song…»
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"Et puis je suis content... Et puis vous êtes contents... Et puis ils sont contents. Alors je suis content que tout le monde soit content."
Couteau suisse- Messages : 214
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Localisation : Kerne
Re: Steve Hackett
Tu as bien fait d'attendre pour mijoter ce CR !!!
Franchement ! Je m'y suis cru !
Merci !!
Invité- Invité
Re: Steve Hackett
Je le fais comme je le sens et il est vrai que c'est souvent sur un mode subjectif, un peu comme si je filmais ma soirée caméra sur l'épaule. Je ne suis pas assez calé en musicologie contemporaine pour vous apporter une critique éclairée du spectacle. Je vous livre donc mes impressions sur un mode narratif. Si ça permet aux copains de s'y voir, c'est que je ne me suis pas trop planté.
N'oubliez pas de cliquer sur le lien proposé par Rachel vers l'agence Bretagne Presse. C'est un organisme qui me semble indépendant de Ouest-france et du Télégramme de Brest. Sans vouloir critiquer ces quotidiens qui font partie du patrimoine finistérien, cela offre une autre approche de l'évènement.
J'ai correspondu un peu avec Gwenaëlle Pelliet, qui a couvert l'évènement. C'est une Quimpéroise, ancienne de la DDE, journaliste amatrice mais passionnée par cette activité. Cela explique que ses prises de vues ressemblent à ce qu'il nous arrive de faire parfois en concert, avec nos appareils photo grand-public. Mais quel plaisir de revoir ces images et notamment celles de "Firth of Fifth".
Merci, Gédusud. Au plaisir de te retrouver à St Bresson si cela peut se faire.
N'oubliez pas de cliquer sur le lien proposé par Rachel vers l'agence Bretagne Presse. C'est un organisme qui me semble indépendant de Ouest-france et du Télégramme de Brest. Sans vouloir critiquer ces quotidiens qui font partie du patrimoine finistérien, cela offre une autre approche de l'évènement.
J'ai correspondu un peu avec Gwenaëlle Pelliet, qui a couvert l'évènement. C'est une Quimpéroise, ancienne de la DDE, journaliste amatrice mais passionnée par cette activité. Cela explique que ses prises de vues ressemblent à ce qu'il nous arrive de faire parfois en concert, avec nos appareils photo grand-public. Mais quel plaisir de revoir ces images et notamment celles de "Firth of Fifth".
Merci, Gédusud. Au plaisir de te retrouver à St Bresson si cela peut se faire.
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"Et puis je suis content... Et puis vous êtes contents... Et puis ils sont contents. Alors je suis content que tout le monde soit content."
Couteau suisse- Messages : 214
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Re: Steve Hackett
Couteau suisse a écrit:
Merci, Gédusud. Au plaisir de te retrouver à St Bresson si cela peut se faire.
C'est en effet dans un coin de ma tête !!!
Invité- Invité
Re: Steve Hackett
Couteau suisse a écrit:Je le fais comme je le sens....
Et c'est cela que j'apprécie, c'est du vécu, l'émotion ressentie...
J'ai regardé les vidéos !! Super !!
J'ai remarqué le bassiste !! Gaucher avec une basse pour droitier !!!
Monsieur Lee Pomeroy
Et que dire de la double-manche !!! Basse 4 cordes en haut (pour droitier) et 12 cordes en bas !!
Et l'inverse sur la photo !!!
Invité- Invité
Re: Steve Hackett
Très beau compte-rendu, merci d'avoir pris la peine:yes: .
Avec leurs préjugés, leur grand sérieux... ceux calé en musicologie manquent souvent l'innocence et la passion pour écrire des C-R qui viennent si droit du coeur, donc on se plaindra pas .
Avec leurs préjugés, leur grand sérieux... ceux calé en musicologie manquent souvent l'innocence et la passion pour écrire des C-R qui viennent si droit du coeur, donc on se plaindra pas .
Dernière édition par Rêveur à mort le Dim 4 Aoû 2013 - 20:59, édité 3 fois
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Rêve à mort ! Rêve la vie ! Rêve plus fort ! Plus fort que la vie !
Oui ! Le rêve est à rêver...
Rêveur à mort- Messages : 1467
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Re: Steve Hackett
Merci "Couteau Suisse " pour ce magnifique CR ( comme d hab )
et merci Rachel pour le lien
et merci Rachel pour le lien
photo surprise du concert de Steve Hackett !!!
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ça y est ! j'ai enfin réussi à mettre la photo !!! grâce aux bons conseils de couteau suisse .
A votre avis, lequel est le plus heureux des 2 ? Ah ! Que d'émotion !!!
ça y est ! j'ai enfin réussi à mettre la photo !!! grâce aux bons conseils de couteau suisse .
A votre avis, lequel est le plus heureux des 2 ? Ah ! Que d'émotion !!!
RACHEL44- Messages : 61
Date d'inscription : 23/09/2012
Age : 61
Localisation : St Sébastien s/Loire
Re: Steve Hackett
Oups ! je me suis trompée, j'ai fait nouveau au lieu de répondre. Ah décidément ce forum c'est bien compliqué !!!
RACHEL44- Messages : 61
Date d'inscription : 23/09/2012
Age : 61
Localisation : St Sébastien s/Loire
Re: Steve Hackett
Pas grave Rachel, il y a bien un "admi" qui va te replacer cela au bon endroit ... C'est vrai que tu as l'air heureuse
Au fait! Tu as fondue à Lavau On t'a cherché avec Isa pour te dire au revoir... Disparue la Rachel faut dire que nous sommes rentrés têtards...Euh.. Très tard
Tu vas voir, au bout de 10 998 "post", elle se manie bien la Roulotte
A bientôt sur la Vie... Crescendo ?
Au fait! Tu as fondue à Lavau On t'a cherché avec Isa pour te dire au revoir... Disparue la Rachel faut dire que nous sommes rentrés têtards...Euh.. Très tard
Tu vas voir, au bout de 10 998 "post", elle se manie bien la Roulotte
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EGNA- Messages : 36629
Date d'inscription : 24/04/2012
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Localisation : PARTOUT ICI et AILLEURS
Re: Steve Hackett
Superbe photo pour un moment inoubliable Je pense que tu vas la mettre sous cadre celle ci .
Merci de nous faire partager tes moments de bonheur
Merci de nous faire partager tes moments de bonheur
Re: Steve Hackett
Pas de Problème ,Rachel,Fusionner dans "Steve Hackett"....Merçi pour ta Photo...!
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Anamchara- Messages : 7400
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Localisation : PENVENAN (22)
Re: Steve Hackett
Oui c'est vrai on ne s'est p'têt pas dit aurevoir à la fin du festival ubunstock à Lavau . Et pourtant je ne suis pas partie très tôt non plus.EGNA a écrit: Pas grave Rachel, il y a bien un "admi" qui va te replacer cela au bon endroit ... C'est vrai que tu as l'air heureuse
Au fait! Tu as fondue à Lavau On t'a cherché avec Isa pour te dire au revoir... Disparue la Rachel faut dire que nous sommes rentrés têtards...Euh.. Très tard
Tu vas voir, au bout de 10 998 "post", elle se manie bien la Roulotte
A bientôt sur la Vie... Crescendo ?
C'est pas grave ... On se voit bientôt à Crescendo:youpi:
RACHEL44- Messages : 61
Date d'inscription : 23/09/2012
Age : 61
Localisation : St Sébastien s/Loire
Re: Steve Hackett
Elle est vraiment très chouette ta photo, Rachel. Je suis bien content d'avoir pu te donner le mode d'emploi : ça en vaut la peine. C'est vrai qu'il a l'air tout à fait content, le Steve. Tu as été très gentille de lui permettre de se faire prendre en photo avec toi.
Je suis content, tu es contente, il est content... alors je suis content que tout le monde soit content.
Blague à part, c'était vraiment une très belle soirée.
Je suis content, tu es contente, il est content... alors je suis content que tout le monde soit content.
Blague à part, c'était vraiment une très belle soirée.
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"Et puis je suis content... Et puis vous êtes contents... Et puis ils sont contents. Alors je suis content que tout le monde soit content."
Couteau suisse- Messages : 214
Date d'inscription : 01/05/2012
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Localisation : Kerne
Re: Steve Hackett
T'as raison , c'est vrai que j'me la pète un peu ... mais y'a de quoi c'est parce que j'suis trop contente et en plus Steve a l'air trop content , Alors tout l'monde il est contentCouteau suisse a écrit:Elle est vraiment très chouette ta photo, Rachel. Je suis bien content d'avoir pu te donner le mode d'emploi : ça en vaut la peine. C'est vrai qu'il a l'air tout à fait content, le Steve. Tu as été très gentille de lui permettre de se faire prendre en photo avec toi.
Je suis content, tu es contente, il est content... alors je suis content que tout le monde soit content.
Blague à part, c'était vraiment une très belle soirée.
RACHEL44- Messages : 61
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Re: Steve Hackett
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