LOUP-GAROU...Le retour

LOUP-GAROU...

 

J'aurais dû hurler à cette lune blanche tel l'homme-loup que l'ongle déchire; j'aurais pu fulminer aux étoiles rimbaldiennes; j'aurais dû cristalliser ce cri en arche fusionnelle des cieux au balcon de ta couche; j'aurais pu fondre en un coulis digne de ses excréments blancs, épurés de toute cette saleté  qui l'avait digérée et qu'elle, dans un dernier sursaut de dignité, vierge qu'elle était, refusait de libérer avec ce souci de ne pas souiller davantage le grand bourbier humain.

Au lieu de cela, je n'ai pas pleuré à l'instant, comme pour la préserver d'un tracas supplémentaire et lui ai déposé sur le front un baiser de pudeur en faillant lui dire un "à demain" que mon inconscient certifiait furieux.

Je n'ai pas été à sa hauteur !

 

18 janvier 2010
 
 
Tels furent mes mots pour faire face à l’Inéluctable, à la Certitude, la Mort. J’aurais dû.
Pourquoi crier ? Pourquoi pleurer ? Devant un simple sentiment d’abandon, une séparation, des faits évitables mais qui résonnent et déraisonnent comme un deuil mystificateur. Pourtant je crie, je pleure. L’absurdité sur scène : « l’Homme comme perdu dans le monde, tous ses actes deviennent insensés, absurdes, inutiles » (Eugène Ionesco).
Elle dort. Épuisée par son cran. Exclu, je ne peux la réconforter. Pourtant, Elle,  elle se réveillera. Reposée elle s’éloignera rassurée d’avoir osé.
 
Moi. Je c'Rêve.
 
26 juin 2020

Tout à fait à la Hauteur Mon Egna (J'aime bien dire ça...tellement je crois qu'il M'appartient...car L'Egna est Trop Top); Mais toi aussi....Tu "Ose"...... "Rêver".....& ça ,c'est pas donner à tout le Monde...!