LIMAY : 07 Octobre 2011

Trouvé par l ami Clindoeil ce beau live report et ces belles photos d un concert qui fût encore magique       

ANGE à LIMAY (78) Ecrit par Fred Delforge   samedi, 08 octobre 2011   ANGE SALLE MUNICIPALE – LIMAY (78) Le 7 octobre 2011 http://updlm.com/  http://www.angemusic.com/  « La Quarantième Rugissante » à Limay, c’est un peu l’histoire d’un fan, un « Imbibé » qui rêvait de voir le groupe qu’il aime jouer « à la maison » et qui s’est attaché à le faire venir, mobilisant toutes les structures locales pour se donner les moyens d’aller jusqu’au bout de son rêve … Et voilà qu’en cette soirée pluvieuse d’octobre, Ange débarque au fin fond des Yvelines, aux limites de la Normandie, pour un concert qui s’annonce en tous points exceptionnel puisque le public lui aussi a fait le déplacement … La balance qui s’éternise et qui vire à la répétition pour le plus grand plaisir d’une poignée de veinards qui sont là, le repas pris aux côtés du groupe et pendant lequel on évoque les amis communs, tout s’annonce bien à moins d’une heure du concert alors que la salle commence déjà à se remplir. C’est un signe ! La musique d’ambiance cède bientôt la place à « Radio Ange » qui crachouille des bribes des vieux succès du groupe et qui remonte petit à petit vers le dernier album en date, « Le bois travaille, même le dimanche », le son se fait plus pressant en même temps que la lumière diminue, la clameur commence à monter de la salle et bientôt la voix du Saint Père se fait entendre sur un premier hymne emprunté à Brel … Ange est arrivé chez « Ces gens là » et se montre fermement décidé à leur en donner pour leur argent ! Christian au centre, en patriarche désigné, la tétine autour du cou et l’allure théâtrale affirmée, Tristan, le fils prodigue à sa gauche, rivé à ses claviers … A sa droite, un génial Hassan Hajdi guitare en main et prêt à faire parler la poudre, et derrière tout ce beau monde une charnière rythmique au talent éprouvé avec Thierry Sidhoum à la basse et Benoît Cazzulini à la batterie, les habitués auront sans doute noté qu’il manque la muse du groupe, la charmeuse Caroline partie vivre sa propre carrière un pied dans une marge qui laisse Ange orphelin de sa précieuse présence … Mais le groupe a des ressources ! Ange sur scène, c’est toujours une succession de tableaux, des tranches de vie qui revisitent plus de quatre décennies de carrière et qui nous emmènent du « Cimetière des Arlequins » jusque dans une nouvelle ère tout aussi chargée de classiques, une galerie de portrait imaginée avec « Les yeux d’un fou » qui suit naturellement « La trace des fées » et qui nous dévoile de temps à autres des personnages hauts en couleur comme ce « Capitaine Cœur de Miel » avec sa cane et sa bouteille de rhum blanc à la main … Ange, c’est aussi une équipe soudée qui envoie le bois et qui sait s’appuyer sur un leader charismatique un peu « Fou » sans pour autant oublier chacun des musiciens qui, en véritable cheville ouvrière, y va de son influence personnelle et qui prend à l’occasion un chant lead ou un plan instrumental un peu plus appuyé. Et puis bien sur, c’est un véritable show avec tous les accessoires, écran vidéo, décor de noël et guitares lumineuses incluses, qui réjouissent un public qui suit assidument chacune des apparitions d’un groupe auquel il voue un véritable culte ! A la grand-messe que nous propose l’Ange ce soir, on remarquera forcément « Les collines roses » ou « Les enfants du hasard », l’indispensable « Hymne à la vie » et quelques autres encore, et un peu à la manière de ces communautés où il est de bon ton de se mettre à nu, chacun se présentera lui même, plaisantant sur ses origines et dévoilant quelques traits de sa personnalité pour le bonheur d’une salle qui applaudit chacun comme il le mérite. Deux heures de concert ! Ange ne ménage pas sa peine, mais le groupe l’a t’il déjà fait ? Dans ce grand bain bouillonnant en forme d’étuve où l’on transpire autant sur scène que dans le public, Christian Décamps et consorts reviendront même pour un bon gros rappel lui aussi plein de tubes, une fin de set qui finira de faire plier Limay sous le poids d’un groupe qui a de la consistance et de la constance avant que chacun s’en aille comme il se doit « torcher le cul au firmament » dans une traditionnellement ultime « Ode à Emile » … Un Ange est passé et pour beaucoup, c’est un peu comme un grand retour dans le temps qui s’est produit … Dans la belle salle municipale de Limay qui vient de repartir quarante ans en arrière, le public a du mal à s’en remettre et le bar tourne à plein régime en attendant que le Père mais aussi le Fils et tous les autres ne débarquent pour signer des autographes, serrer des mains et distribuer quelques bises aux amis. Conscients d’avoir déjà vécu un des premiers moments forts de la saison culturelle qui commence, public et organisateurs ne peuvent que se féliciter de la détermination d’un fan qui a réussi à emmener tout le monde « Au delà du délire » … L’acharnement a quand même du bon ! Fred Delforge – octobre 2011

Mandrin3 a écrit:Trouvé par l ami Clindoeil ce beau live report et ces belles photos d un concert qui fût encore magique       

ANGE à LIMAY (78) Ecrit par Fred Delforge   samedi, 08 octobre 2011   ANGE SALLE MUNICIPALE – LIMAY (78) Le 7 octobre 2011 http://updlm.com/  http://www.angemusic.com/  « La Quarantième Rugissante » à Limay, c’est un peu l’histoire d’un fan, un « Imbibé » qui rêvait de voir le groupe qu’il aime jouer « à la maison » et qui s’est attaché à le faire venir, mobilisant toutes les structures locales pour se donner les moyens d’aller jusqu’au bout de son rêve … Et voilà qu’en cette soirée pluvieuse d’octobre, Ange débarque au fin fond des Yvelines, aux limites de la Normandie, pour un concert qui s’annonce en tous points exceptionnel puisque le public lui aussi a fait le déplacement … La balance qui s’éternise et qui vire à la répétition pour le plus grand plaisir d’une poignée de veinards qui sont là, le repas pris aux côtés du groupe et pendant lequel on évoque les amis communs, tout s’annonce bien à moins d’une heure du concert alors que la salle commence déjà à se remplir. C’est un signe ! La musique d’ambiance cède bientôt la place à « Radio Ange » qui crachouille des bribes des vieux succès du groupe et qui remonte petit à petit vers le dernier album en date, « Le bois travaille, même le dimanche », le son se fait plus pressant en même temps que la lumière diminue, la clameur commence à monter de la salle et bientôt la voix du Saint Père se fait entendre sur un premier hymne emprunté à Brel … Ange est arrivé chez « Ces gens là » et se montre fermement décidé à leur en donner pour leur argent ! Christian au centre, en patriarche désigné, la tétine autour du cou et l’allure théâtrale affirmée, Tristan, le fils prodigue à sa gauche, rivé à ses claviers … A sa droite, un génial Hassan Hajdi guitare en main et prêt à faire parler la poudre, et derrière tout ce beau monde une charnière rythmique au talent éprouvé avec Thierry Sidhoum à la basse et Benoît Cazzulini à la batterie, les habitués auront sans doute noté qu’il manque la muse du groupe, la charmeuse Caroline partie vivre sa propre carrière un pied dans une marge qui laisse Ange orphelin de sa précieuse présence … Mais le groupe a des ressources ! Ange sur scène, c’est toujours une succession de tableaux, des tranches de vie qui revisitent plus de quatre décennies de carrière et qui nous emmènent du « Cimetière des Arlequins » jusque dans une nouvelle ère tout aussi chargée de classiques, une galerie de portrait imaginée avec « Les yeux d’un fou » qui suit naturellement « La trace des fées » et qui nous dévoile de temps à autres des personnages hauts en couleur comme ce « Capitaine Cœur de Miel » avec sa cane et sa bouteille de rhum blanc à la main … Ange, c’est aussi une équipe soudée qui envoie le bois et qui sait s’appuyer sur un leader charismatique un peu « Fou » sans pour autant oublier chacun des musiciens qui, en véritable cheville ouvrière, y va de son influence personnelle et qui prend à l’occasion un chant lead ou un plan instrumental un peu plus appuyé. Et puis bien sur, c’est un véritable show avec tous les accessoires, écran vidéo, décor de noël et guitares lumineuses incluses, qui réjouissent un public qui suit assidument chacune des apparitions d’un groupe auquel il voue un véritable culte ! A la grand-messe que nous propose l’Ange ce soir, on remarquera forcément « Les collines roses » ou « Les enfants du hasard », l’indispensable « Hymne à la vie » et quelques autres encore, et un peu à la manière de ces communautés où il est de bon ton de se mettre à nu, chacun se présentera lui même, plaisantant sur ses origines et dévoilant quelques traits de sa personnalité pour le bonheur d’une salle qui applaudit chacun comme il le mérite. Deux heures de concert ! Ange ne ménage pas sa peine, mais le groupe l’a t’il déjà fait ? Dans ce grand bain bouillonnant en forme d’étuve où l’on transpire autant sur scène que dans le public, Christian Décamps et consorts reviendront même pour un bon gros rappel lui aussi plein de tubes, une fin de set qui finira de faire plier Limay sous le poids d’un groupe qui a de la consistance et de la constance avant que chacun s’en aille comme il se doit « torcher le cul au firmament » dans une traditionnellement ultime « Ode à Emile » … Un Ange est passé et pour beaucoup, c’est un peu comme un grand retour dans le temps qui s’est produit … Dans la belle salle municipale de Limay qui vient de repartir quarante ans en arrière, le public a du mal à s’en remettre et le bar tourne à plein régime en attendant que le Père mais aussi le Fils et tous les autres ne débarquent pour signer des autographes, serrer des mains et distribuer quelques bises aux amis. Conscients d’avoir déjà vécu un des premiers moments forts de la saison culturelle qui commence, public et organisateurs ne peuvent que se féliciter de la détermination d’un fan qui a réussi à emmener tout le monde « Au delà du délire » … L’acharnement a quand même du bon ! Fred Delforge – octobre 2011

   MERCI CHRISTIAN , je vais  m'acharner pour qu'ils nous reviennent une seconde fois a LIMAY ,ça sera encore pas facile .