EMILE JACOTEY

EMILE JACOTEY
Ouvert par la descendance pour partager des histoires familiales

Pour comprendre que je suis l'arrière petit-fils d'Emile, il faut prendre la machine à voyager dans le temps
1980-1988
J'accomplis d'abord un long voyage entre Marrach'(99) et Remiremont (88) pour sortir des entrailles de ma fin mère.
De l'intérieur, quelques souvenirs auditifs mes reviennent parfois ou simple imagination...
Mais de l'extérieur certaines histoires restent ancrées dans ma mémoire même si ceux qui me les ont comptées ou vécues en ma compagnie mettrons du temps à s'en souvenir. Chaque cerveau n’empreigne pas les mêmes choses, l'humain est ainsi fait... La part de matière grise et de matière blanche aspire pour chaque personne des choses différentes pour un même événement à un instant t. Du moins c'est ce que j'ai appris en Sciences et Vie au Lycée de Challans, et pour une fois c'est pas des conneries (l'enseignement général).

Alors qu'il ne me manquait juste la parole, j'effectuais mon premier voyage sans mes parents entre les Vosges et la Haute Saône chez mes grands parents avec mon ainé de 22 mois, seuls conduits par Papy René dans la Lada4x4 ou même plutôt une vieille 4L blanche.
Bref, l'important c'est que passé le col des Croix, mon papy chéri alluma sa Caporale Grise au volant, fenêtre juste suffisamment ouverte pour qu'au premier coup de vent rétro nous puissions humer une bouffée de matière grise qui m'ouvra les yeux (à défaut de la bouche) sur les saveurs de ce monde qui venait à peine de m’accueillir.


Ce n'est que quelque mois plus tard que je prononça mes premiers mots construits, lorsque mon père Denis, slurpait sa soupe du soir en me regardant du haut des yeux disant à ma maman Mireille tout en avalant 3 ou4 cuières à soupe:
-"il t'a dit Maman?! Pourquoi à moi il ne dit pas Papa ou même il reste muet comme une carpe? Je te crois pas il t'as dit GNAGNAN,,,
-qu'est c'que tu veux qu'j'te dise?" lui répondis-je
Je ne vous détaille pas comment il est resté scotché!



àsuivre: 1989

1989
En Juillet 1988 je quittais donc mes Vosges natales pour la Guyane Française, j'ai appris plus tard que la coupe du monde du canabis 1988 eue lieu cette année là dans sur le terrain de l'abbaye d'un petit village vosgien...
L'été suivant je suis revenu en France passer les congés d'été. Mes parents nous ayant pris un trajet Air France en zone verte (moins cher) mon frère et moi devions finir notre année scolaire de l'école , trois semaines dans notre ancienne école du Ménil. J'étais hébergé chez des amis, mon frère chez d'autres. Le fils de mes amis m'a fait découvrir un vinyle que je connais déjà de vue mais que je n'avais jamais mis dans le tourne disque. C'était bien évidement l'album Emile Jacotey.
Il était rayé au niveau de "on se repose" et répétait donc en boucle "on se r'pose, on se r'pose, on se r'pose...." et cela nous avait extrêmement fait rire. Il m'expliqua donc qu'il s'agissait de mon arrière grand-père et moi à 9 ans, ne réalisait pas vraiment la chose.
De retour en Haute Saône chez mes grands parents pour passer les congés, je questionna René pour en savoir un peu plus. Il m'expliqua brièvement le parcours d'Emile par un passage primordial de son existence, qu'il fut contraint malgré lui comme tout français de disputer les Guerres qualifiées plus tard de Mondiales.
En effet, encore puceau, il fit son service militaire et enchaîna directement avec 1914.
Et, i m'expliqua qu'à cette guerre il fut prisonnier avec une centaine de personnes qui avaient un plan d'évasion.
Ils avaient trouvé le moyen de sortir et attendaient le bon moment: un jour de Lune Noire.
Ils avaient confectionné un outil avec une carotte attaché au bout d'un bâton par une ficelle, qui leur servirait à stimulé le pas d'une vache. Vache qui servirait de couvert en cas ou leur passage dans un champ pour contourné le poste de surveillance Allemand, comme pour justifier un bruit par l'animal. Emile avait été désigné comme l'un des pus jeune le plus apte à prendre la place en premier derrière la vache, au poste du maintient du bâton, avec cent personnes à la queue leu leu derrière lui.
Mon grand père m'avoua que le groupe fut si discret qu'ils n’eurent pas besoin pour sauver leur peau de faire meugler la vache.

Cet été là, je taxais à l'insu de ma grand-mère un Gitane sans filtre pour goûter avant l'arrivée de mes parents, un bouffée ou deux de tabac comme un grand, je sautait par la fenêtre du séjour pour allumer dehors cette Gitane qui me fit tousser à la deuxième bouffée, j'écrasais cette cigarette en miettes pour faire disparaître toute trace et repassa par dessus le mur pur me recaler devant la TV, ni vu ni connu!


à suivre 1990-1993

Merci à toi Jean - Loup de bien belle histoires familiales bien sur, on attend donc la suite

Passionnant , vivement la suite

Je pense que nous sommes tous ici friands de ces belles histoires comme savait si bien les raconter ton arrière grand-père. Elles nous mettent un peu plus sur La trace des fées et rappellent les belles veillées d'antan comme celle de 1975 qui a suscité ce magnifique album Emile Jacotey.
Merci Jean-Loup, et à la r'voyure!!!
Petite photo lors d'une visite chez tes adorables grands-parents à La Beulotte : René et sa dame.
On avait été vraiment troublés par sa façon de raconter, avec la même voix que son pére, Emile.
Passe leur le bonjour des tourangeaux et des bordelais, si tu as l'occasion! On pense souvent à eux!

TRES BELLE PHOTO !!!

merci pour ce beau récit
"Emile jacotey" reste un album qui m'a marqué surement pour de beaux souvenirs
j'en ai fait mon avatar
à bientôt pour la suite !!!

....tes histoires me replonge grave dans la région est de la France ou j ai grandis et vécu jusqu'a mes quarantes balais ..la meurthe et moselle..les vosges..la haute saone..la moselle..des régions qui restent chéres à mon coeur et je ne puis m empécher en te lisant d avoir les images qui défilent dans ma téte...nos foréts ..nos piot villages...les champs de colza....les prés verts....... merci Jean Loup de me replonger dans cette ambiance.......

1990-1993

En ce temps là, je vivais en Guyane Française (juste au dessus du Brésil).
Je ne voyais plus ma famille (autre que parents et frère) qu'en photos par courrier postal assez rare, et le téléphone n'en parlons pas cela coûtait une fortune à l'époque, maintenant de fixe à fixe ça serait quasi grattos... Mais vous voyez en ce temps là si l'on savait.

Mon papa Denis à payé la redevance TV que la première année (Canal 1 et 2: de 11h à 22h) puisqu'il s'est rendu compte qu'il était surement le seul à la payer, tout le monde autour de lui ne la payait pas et personne ne leur avait jamais rien dit! Alors la deuxième année il a déclaré ne plus possèder de poste de télévision.
Si personne ne la payait je pense aujourd'hui que simplement s'étaient eux les Guyanais qui permettaient le développement de l'écran de l'inutile de la France et surement d'autre pays grace aux lancement de satelites par la fuséee Ariane basée à Kourou.
Nous avons visité le CSG (Centre Spatial Guyanais) au moins deux fois en 5 années de scolarité! La fiéreté du programme scolaire. Côté programme scolaire à mon entrée au Collège de Zéphir, j'ai tout de suite dès la 6iéme eu droit à deux langues vivantes... J'ai choisis Espagnol après l'Anglais, quand j'ai finis mon collège dans la Sarthe j'ai repris le programme Espagnol à Zéro donc je naviguais à 17 de moyenne sur deux ans... Donc côté programme scolaire les guyanais étaient quand même calés. Les cours commencaient à 7h au plus tôt pour finir à 13h au plus tard. FREE PM ! 18h:coucher de soleil!! 6h:levé de canicule!

En cours de sport j'ai eu l'occasion d'interpeller un champion d'Europe de boxe Poid Plume, c'est lui qui était chargé de tondre notre stade, il s'appèle Yoma JACOBIN, et je ne croyais pas mes camarades de classe alors à travers les trous d'aération des murs du gymnase j'ai crié son nom et effectivement il s'est retourné comme tout mes cmardes sont partis en courant vers l'opposé de la salle...
J'ai disputé mon premier match de football sur un terrain tondu par un champion d'Europe de boxe. Mais je ne savais les règles de ce sport, il s'agissait de courrir ballon au pied apparement. Une louche de 25 mètres m'arrivait dessus, un peu trop haute pour m'en emparer, mais mes camarades criaient Jea-Loup attrappe le ballon, alors j'effectuait un saut de cabri main levé pour amortir de la paume de main. J'entendis un "main!" puis deux minutes plus tard le professeur de sport (qui surveillait à notre insu de très loin) "mais qui est-ce qui joue comme ça j'ai vu une main c'est du foot!" . L'un de nous qui me connaissait bien et qui savait que je n'aurais aucune raison de lui en vouloir, eut le courage de me dénoncer, la tête du prof lorsqu'il appris qu'un fils de prof de sport ne connaissait pas les règles du football à 12 ans!

L'été précédent mes grands parents paternels sont venus un mois nous rendre visite et par la même occasion découvrir les facettes de l'Amérique du Sud. Je n'ai pas beaucoup de souvenirs de ce mois passé à 32°C avec eux mais je me souviens qu'ils étaient très discrets face à la population locale mais qu'à la maison nous n'avions jamais autant ris ensemble.


Après leur départ, avec deux de mes copines nous avons trouvés des herbes trouées, style mini bambou, nous les cassions sèches pour fumer ces tubes naturels. Nous nous cachions bien évidement, à l'insu de nos parents. Cela devenait un rituel à chaque fois qu'elles venaient "jouer" à la maison. Nous avions même pas 11 ans et la dernière 1 ou 2 de moins.

Début 1993, mes parents étaient divorcés, et mon père avait promis à un collègue de lui faire découvrir sa première chasse au caiman. Sa femme l'accompagnait et j'avais pour rôle de babysitterer leur petite file d'à peine deux ans.
Nous nous sommes rendus chez les Munster, famille Hollandaise qui venait de s'installer dans un récent lotissement de Matoury. En entrant dans la maison j'ai tout de suite repérer le cendrier posé sur la table de la TV (plus grande que la notre avec Canal+).
L'enfant avait des cheveux bouclés d'or, et a passé l'ensemble de notre première rencontre à dormir dans son transat pour bébé. Moi j'ai regardé Canal+ avec un cul de joint du cendrier et un stick roulé par moi-même non sans difficultées d'un tabac vert pur et provenant direct de Hollande (petite pochette de Haze).
Cette anecdote j'en ai écrit un chapitre de mon livre qui est loin d'être terminé si je ne prend pas un an de vacances, mais qui détaille plus cette histoire de conte de fée...


à suivre 1993-1994

il faut le sortir se Livre JahCôté merci pour ces Partages

Sympa ton récit On attends 1994

sympa oui ton récit ... en attendant le bouquin à venir !!!

1993-1995

De retour de Guyane, nous débarquons dans la Sarthe entre Le Mans et La Flèche. Les Sarthois sont des êtres ma foi fort sympathiques, c'est avec eux que j'ai concrétisé mes premiers roulages de pelles dont je ne suis pas si fier que ça ... Bref la fin des années collèges dans un cocon plein de rires.
Je me souviens de mon premier jour de rentrée, l'éléve le plus grand de taille de ma classe et venu me voir à la première pause et m'a montré une cigarette et m'a dit "tu vois ça on a pas le droit d'en fumer dans l'etablissement", chose que je me doutais bien et bizarrement à cette rentrée, je n'avais déjà plus aucun souvenirs de mon passage à "tabac" sans tabac, mais de ma période de fume en Guyane aucun souvenir ne traversaient mon esprit.

Mes grand parents sont venu nous rendre visite quelques jours après la tournée d'Adieu de Ange à l'Olympia de Paris.
Ils nous ont récité leur célébrité qui a poussée en une seule soirée, comme les fans étaient heureux de voir le fils d'Emile en personne et de prendre des photos avec lui, René a même ajouté "Ah si Denis avait été là avec l'un des petit fils, les trois générations réunis ils auraient fait un infractus" LOL nous avons ris.
Et donc cela a donné l'envie à Denis , mon papa , fils de René, d'aller quand même les voir avec ses deux fils pour ne pas nous laisser sur un rien si jamais le groupe décidait effectivement de s'arrêter là , qui sait? Moi je croyais que c'était la dernière occasion de les voir en Live, je suis ravis de l'avoir vue cette tournée d'adieu mais je suis surtout très enthousiasmé par le fait de pouvoir continuer à partager de bons moments avec le groupe, comme à Niort récement et, avec les fans, comme à présent car toi même tu me lis!!!

Nous avons passés les deux étés: un mois chez mes grands parents et un mois sur la West Coast Frenchy, fun & sea sun. A Beulotte Saint Laurent on a vraiment passé de très grands moments de notre vie, moi et mon frère avec eux et ce lieu envoutant... En plein milieu des 1000 étangs et 1000 sources....

En fin d'année scolaire 1995, après le concert de l'Olympic de Nantes mon père m'interrompait en cours d'Espagnol pour m'apprendre qu'en demandant la Vendée et espérant de tomber sur la côte , il avait obtenu l'île d'Yeu, en voulant la mer on est tombé dedans et pas mécontant!

Pour en revenir à la fameuse tournée d'adieu, nous sommes arrivés il faisait encore jour, les portes n'étaient pas encore ouvertes mais nous allions faire le début de la queue pour ne pas rentrer en dernier. En attendant devant nous un monsieur en espadrilles bien usés avec l'un de ces fils ou petit fils je ne saurais dire, lâchat après une demi-heure d'attente silencieuse : "en 1976, j'ai été voir Emile Jacotey à Saulnot". Je regardais mon père qui ne disait rien pour ne rien dire. Juste de la sobrieté, parce que j'imaginais que cette decendence nous ne l'avions pas choisie, et que cela devait être un secret familial dont j'aurais l'occasion en grandissant d'en écouter toutes les vérités toutes les facettes tout ce que je ne savais pas encore mais que je decouvrirais surement à partir de ma majorité, qui sait?
En fait toute la vérité je la découvre par moi même sans confession familiale trop longue, quelques anecdotes, de mon grand père surtout.
Comme le fait qu'Emile est devenu Marchal Ferrant et forgeron grace à l'armée et grace à un autre Emile Joseph JACOTEY auquels les service administratifs de 1914 avaient intevertis les adresses de l'envoi de l'ordre de mutation. Ce qui fait qu'un pauvre maréchal s'est vite retrouvé sur le front tandis que mon arrière grand père du apprendre sur le tas un métier qu'il découvrait et qui le suivit tout le long de sa vie...
A la fin du concert on nous a proposé de continuer la soirée avec les fans et le groupe, mais nous avions deux heures de routes et mon papa était fatigué même si nous avions passés tout le concert assis au fond. Du concert j'en garde un souvenir inoubliable (puisque le double album permet de se replonger dedans) et un professionnalisme exemplaire avec un brin de loufoque et de dejanté auquel j'adhérait avec sourire.


à suivre 1995-1998

Merci encore Merci à toi JahCôté content d ' avoir croiser ta route " le monde est petit "

Quel Histoire,super JAH,....et pour les 1000 Etangs....c'est la Brenne?

L'avantage d'être en retard c'est tout d'abord de présenter mille excuses aux 1000 étangs et de savourer cette épopée bien entamée !!!!!!! Merci Jean-Loup (Jean-Lou ?) Puisse t-on livre se terminer et rester à ton arrière-grand-père et à ta descendance

Bon, trève de louange...... La suite

PS: Dès que ton "best-seller" est achevé ..... Tu nous fais signe J'aimerais qu'il le soit avant que je le soit et que je parte torcher le cul au.... FIR....MA...MENT

Alors Jean-Loup ! 1998 n'est pas la fin du "Monde Jacotey" d'autant qu'Emile ton arrière-grand-père ressuscite avec la tournée actuelle du groupe  .

A bientôt sur l'écrit

La même ressuscitée