TARMAC-RODEO (Groupe angevin)
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TARMAC-RODEO (Groupe angevin)
EGNA Dim 12 Mar 2023 - 21:41
Tarmac-Rodeo et La Clap – Chabada – 10 mars 2023
Ne vous y trompez pas, ce titre au combien de triste mémoire n’a rien à voir avec cet épisode d’une seconde guerre mondialement connue pour sa singularité dont l’humanité se serait bien passée, l’extermination orchestrée sadiquement de toute une partie d’une immense population internationale par la simple et seule déraison d’une bande d’exaltés persuadés de leur pureté supérieure à celles et ceux qui n’avait pas eu le bonne idée de naître selon lees canons religieux, comportementaux et idéologiques conformes à l’horreur de ceux de ces sauvages; la suite des évènements guerriers allait presque permettent de débarrasser la planète de cette saleté ; malheureusement il reste encore quelques germes embryonnaires de cette peste qui ne demande qu’à se propager.
Non, s’il fallait trouver un lien avec cette période dont il s’agit la mémoire pour ne pas réitérer, je citerais le début des paroles du titre de Jean Ferrat, « lls étaient vingt et cent ils étaient des milliers » à venir envahir la salle du Chabada pour, les uns revoir et écouter ce qu’ils connaissaient déjà, pour les autres, dont j’étais, découvrir ce groupe angevin : « Tarmac-Rodeo ».
Si je cite la nuit et son brouillard fréquent en cette fin d’hiver, c’est dire les difficultés pour photographier ces chevaux fous éclairés dans le dos par des soleils rouges plus californiens qu’angevins et noyés dans une brume qui donnait à leurs chevauchées des airs aux effets surréalistes, des contre-jours tout à fait adaptés au contre courant musical distillé par cette fanfare folle, qui n’en est pas une réellement tant sa formation est composées d’individualités plus originales et géniales que les autres.
En posant mon avion sur le tarmac des lieux au grand désespoir de « Chabadoux » fervents du vélo à tout prix, surtout à celui de préserver le climat déréglé de la planète, je ne m’attendais pas à ce qui m’attendait.
Après une première partie sur le plateau du « club », où une troupe dansante de jolies demoiselles en jupettes et maillot de marins, « La Clap », swinguait en parfaite synchronisation entre Charleston, Lindy Hop, Collegiate Shag, Boogie-Woogie Rockabilly au son d’une radio d’antan qui diffusait via le vase d’un vieil haut-parleur, genre « la voix de son maître » une musique digne d’un après-guerre, c’est simple on se serait cru à la Libération lorsque les « amerloques » vinrent nous délivrer en nous chipant nos plus belles françaises. L’ambiance était mise et de mise.
Le rodéo se tenait dans la grande arène.
Coller à la scène, troisième œil oblige, j’assistais à un vrai cirque au sens propre et noble du terme. Un cirque dirigé par un « Monsieur Royale » accompagné d’un micro d’un autre âge par l’intermédiaire duquel il communiquait ses blagues à un public conquis. Son compère, tout aussi « cuivré », trompette pour l’un et trombone que l’autre n’avait pas laissé en coulisses, n’avait rien à envier aux chevauchées fantastiques de son acolyte. S’il y avait des chevaux fous sur scène, ces deux cuivrés étaient des plus dingues ; se n’est pas la bougeotte qui les faisait se déplacer d’un bout à l’autre l’espace réservé, mais un vraie danse de Saint-Guy pas du tout maladive, ses mouvement incroyablement ordonnés et volontaire en était la preuve. Toute cette cavalcade sous les yeux d’un cow-boy homme orchestre aux rythmes et aux yeux invisibles ombragés par son chapeau ; je n’ai pas remarqué son « colt ». Un « gratteux » plus calme venait tempérer cette tempête pour qu’elle ne se transforme pas en une de ces tornades propres au Wyoming, le Texas, le Colorado, l’Idaho et l’Utah, royaumes du rodéo. Tout ce remue-méninge réglé sur du papier à musique autour d’une diva plus libre, vêtue d’un rouge andalou très rehaussé par la souplesse d’un déhanchement ondulatoire à faire pâlir les meilleures adeptes de flamenco et à la voix d’un velours tel à faire tomber amoureux tout un régiment de G.I (Gouvernment Issue).
C’est donc une véritable libération offerte au public en cette soirée de cette année là au Chabada n’en déplaise à « Clo-clo » et au pape en place.
Puisque tout à une fin, je termine. Entre fanfare, jazz, swing et rock, Tarmac-Rodeo propose un rock que je qualifierai « progressif », rock toujours d’actualité tout comme, seul, sur Angers, la Chabada sait en dénicher.
Exténuer par mes tentatives de rester sur les do, les ré et le mi de ces équidés déchaînés et de les dresser en les fixant sur mon A.P.N, je me rendais au bar offrir un verre à Didier, bénévole en charge d’alimenter la « bio » des réseaux sociaux.
Nous allions poser nos fesses et trinquer sur les marches du club tout en regardant se trémousser spectateurs et spectatrices sur la piste aux étoiles de ce D.J d’un autre âge, celui du temps des gramophones, pour clore dignement cette belle soirée.
Pour les images c'est ci-dessous...
TARMAC-RODEO
LA CLAP 49
Nuit et Brouillard
Ne vous y trompez pas, ce titre au combien de triste mémoire n’a rien à voir avec cet épisode d’une seconde guerre mondialement connue pour sa singularité dont l’humanité se serait bien passée, l’extermination orchestrée sadiquement de toute une partie d’une immense population internationale par la simple et seule déraison d’une bande d’exaltés persuadés de leur pureté supérieure à celles et ceux qui n’avait pas eu le bonne idée de naître selon lees canons religieux, comportementaux et idéologiques conformes à l’horreur de ceux de ces sauvages; la suite des évènements guerriers allait presque permettent de débarrasser la planète de cette saleté ; malheureusement il reste encore quelques germes embryonnaires de cette peste qui ne demande qu’à se propager.
Non, s’il fallait trouver un lien avec cette période dont il s’agit la mémoire pour ne pas réitérer, je citerais le début des paroles du titre de Jean Ferrat, « lls étaient vingt et cent ils étaient des milliers » à venir envahir la salle du Chabada pour, les uns revoir et écouter ce qu’ils connaissaient déjà, pour les autres, dont j’étais, découvrir ce groupe angevin : « Tarmac-Rodeo ».
Si je cite la nuit et son brouillard fréquent en cette fin d’hiver, c’est dire les difficultés pour photographier ces chevaux fous éclairés dans le dos par des soleils rouges plus californiens qu’angevins et noyés dans une brume qui donnait à leurs chevauchées des airs aux effets surréalistes, des contre-jours tout à fait adaptés au contre courant musical distillé par cette fanfare folle, qui n’en est pas une réellement tant sa formation est composées d’individualités plus originales et géniales que les autres.
En posant mon avion sur le tarmac des lieux au grand désespoir de « Chabadoux » fervents du vélo à tout prix, surtout à celui de préserver le climat déréglé de la planète, je ne m’attendais pas à ce qui m’attendait.
Après une première partie sur le plateau du « club », où une troupe dansante de jolies demoiselles en jupettes et maillot de marins, « La Clap », swinguait en parfaite synchronisation entre Charleston, Lindy Hop, Collegiate Shag, Boogie-Woogie Rockabilly au son d’une radio d’antan qui diffusait via le vase d’un vieil haut-parleur, genre « la voix de son maître » une musique digne d’un après-guerre, c’est simple on se serait cru à la Libération lorsque les « amerloques » vinrent nous délivrer en nous chipant nos plus belles françaises. L’ambiance était mise et de mise.
Le rodéo se tenait dans la grande arène.
Coller à la scène, troisième œil oblige, j’assistais à un vrai cirque au sens propre et noble du terme. Un cirque dirigé par un « Monsieur Royale » accompagné d’un micro d’un autre âge par l’intermédiaire duquel il communiquait ses blagues à un public conquis. Son compère, tout aussi « cuivré », trompette pour l’un et trombone que l’autre n’avait pas laissé en coulisses, n’avait rien à envier aux chevauchées fantastiques de son acolyte. S’il y avait des chevaux fous sur scène, ces deux cuivrés étaient des plus dingues ; se n’est pas la bougeotte qui les faisait se déplacer d’un bout à l’autre l’espace réservé, mais un vraie danse de Saint-Guy pas du tout maladive, ses mouvement incroyablement ordonnés et volontaire en était la preuve. Toute cette cavalcade sous les yeux d’un cow-boy homme orchestre aux rythmes et aux yeux invisibles ombragés par son chapeau ; je n’ai pas remarqué son « colt ». Un « gratteux » plus calme venait tempérer cette tempête pour qu’elle ne se transforme pas en une de ces tornades propres au Wyoming, le Texas, le Colorado, l’Idaho et l’Utah, royaumes du rodéo. Tout ce remue-méninge réglé sur du papier à musique autour d’une diva plus libre, vêtue d’un rouge andalou très rehaussé par la souplesse d’un déhanchement ondulatoire à faire pâlir les meilleures adeptes de flamenco et à la voix d’un velours tel à faire tomber amoureux tout un régiment de G.I (Gouvernment Issue).
C’est donc une véritable libération offerte au public en cette soirée de cette année là au Chabada n’en déplaise à « Clo-clo » et au pape en place.
Puisque tout à une fin, je termine. Entre fanfare, jazz, swing et rock, Tarmac-Rodeo propose un rock que je qualifierai « progressif », rock toujours d’actualité tout comme, seul, sur Angers, la Chabada sait en dénicher.
Exténuer par mes tentatives de rester sur les do, les ré et le mi de ces équidés déchaînés et de les dresser en les fixant sur mon A.P.N, je me rendais au bar offrir un verre à Didier, bénévole en charge d’alimenter la « bio » des réseaux sociaux.
Nous allions poser nos fesses et trinquer sur les marches du club tout en regardant se trémousser spectateurs et spectatrices sur la piste aux étoiles de ce D.J d’un autre âge, celui du temps des gramophones, pour clore dignement cette belle soirée.
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LA CLAP 49
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