Matmatah

Comme je le disais ailleurs qu'ici, samedi sera mon prochain concert pour mon troisième œil, je tenterai d'ouvrir l'ouïe en même temps, on n'a besoin de ces deux là pour "certaines choses"  

Voici mon article pour le "Chabada" (salle d'Angers) en pré-vision:





Y’a le Matmatah qui passe au Chabada. J’avoue, pas sous la torture, qu’à part son « Lambé an Dro » et deux à trois autres de ses « Korzenn » du XX ème siècle, je ne connais pas la totalité du répertoire de ce groupe, rock, il va s’en dire, pas français, originaire de ce pays qui cerne avec la Belgique notre petit hexagone, la Breizh pour le nommé. Je suis plus enclin et expert en la matière du « Cap’tain Cœur de Miel » de ANGE, groupe, -bien français lui- que celle des jurons du Capitaine Haddock de cette formation : « Stan »,  Tristan Nihouarn toujours sur le pont du navire accompagné par ces matelots, anciens et nouveaux, j’ai nommé Éric Digaire, Benoît Fournier alias « Scholl », Julien Carton et «Léo » autrement nommé Léopold Riou, corsaires multifonctions, du chant de marins en passant par toutes les cordes, basses et autres pendant que le commandant joue du clavier pour éviter le chavirement et à l’artillerie navale « Scholl » défend le galion en tirant de ses deux canons de quelques gramme sur ses fûts emplis de « mez ». On n’arrête pas le progrès. En ce samedi 4 février 2023, 26 ans après J.C, en la « Grand Salle » du Chabada, j’aurai l’honneur et le bonheur de photographier cette formation tunisienne (en référence à la ville magrébine de Matmata) et de parfaire ma culture « celtiquement » rock de façon ad hoc, une solution pour un objectif  dans la grande salle du Chabada.
Mais pourquoi donc  Matmatah a osé pousser la porte qui sépare la Bretagne de l’Anjou, troqué un verre de chouchen contre un verre de rouge au bar de l’endroit ? Sans faire l’apologie du jus de raisin fermenté on en sert d’excellents du cru. Sans doute pour « y choper la trogne du pinard de l’endroit et par intégrité de sa philosophie : « Si t’en à marre de t’emmerder viens donc faire un rock à Angers ».
Au passage de la bande à « Stan » en grande salle, je tiens à faire le plaidoyer du « Tabou le Chat » (Bada bien sûr) de Joan-Pau Verdier, un autre étranger coincé en l’armada espagnole et la flotte française particulièrement réputée en capitale du Finistère.


Pour le souvenir...






Je vous en dirai plus une fois le vaisseau revenu en son port…

Ecoute ça mon Egna : 

Demain mon Anam...Là je rentre de mon cours d'impro théâtre, aïe âme vanné

EGNA a écrit:Demain mon Anam...Là je rentre de mon cours d'impro théâtre, aïe âme vanné

Moi aussi, j'écouterai demain !

"Alzheimer en prof d'histoire de nos enfances."...


Magnifique texte sur lequel je rebondirais sur deux citations tirées de textes tout autant magnifiques:


- "Il n'y a plus d'Amérique" (Brel/ Voir un ami pleurer)



- "Le chien-chien en bouclettes a vomi son « 4 heures »
Sur les pelouses du Système … A chacun ses douleurs …
Et le vieux sous son tilleul regarde passer le monde …" (Inutile de vous précisez)

Je n'arrête pas de l'écrire en lettres à angles et à crochets dans "Mon Roman Gothique", rien ne sert de réécrire l'Histoire, pour des millions d'connards, l'Histoire n'est qu'une répétition. Heureux qui pas comme Ulysse celui qui perd la mémoire la laissant à ceux qui en souffre pour l'avoir encore et encore...

Merci Anam...

Le groupe mythique brestois se donnait en ce 4 mars dans la grande salle tout aussi mythique d’Angers, j’ai nommé le « Chabada ». Ce n’était pas son baptême de feu de tonnerre de Brest me disait au merchandiing un des membres du groupe, Matmatah avait déjà testé cette scène pas tout à fait comme les autres en 2017, il s’agissait donc d’une récidive.


Lorsque l’on connaît le chauvinisme de bon aloi brestois, ce nouveau forfait est remarquable.
Pourquoi donc récidiver demandais-je à ce même membre ? Tout simplement me répondit-il parce que cette scène offre à l‘artiste qui s’y produit une intimité rarement égalée entre lui et son public. En ce 4 mars, il suffisait de tendre une main depuis le bord de scène pour cirer les pompes de Tristan Nihouarn, le dinosaure au chant principal, Tristan et sa troupe n’en n’avait nulle nécessité, ils ont horreur des félicitations obséquieuses et l’éloge du « Mat » n’est plus à faire.


Pour rester dans la mythologie, disons que sur cette belle scène de la « Grand’ salle » le groupe en mettait un rayon, il était à Râ ce que le Soleil était à l’égyptien. Dieu, un témoin (il me semble l’avoir aperçu), sait que le rayonnement des yeux des spectateurs faisait corps avec celui des lumières des spots.
 
La grande salle ? L’était-elle suffisamment ? Bondée est un terme suranné tant cet endroit magique était envahit par un public acquis à la cause, public heureux comme le montre certaines de mes photos, les gradins étaient pleins du fesses posées quant à la fosse, non commune au Chabada, il aurait fallu la creuser un peu davantage tant elle était occupée par une multitude intergénérationnelle ; pour preuve, en tant que photographe accrédité, il ne m’a fallu pas moins d’un quart d’heure pour me décoller du bord de scène afin d’atteindre les escaliers du fond dans le but de diversifier les prises de vue, le public était si ravi que je n’ai pas eu à me battre. Autres attestations, les portraits d’Emy et Lyse, jeunes femmes pour ne pas dire très jeunes filles accompagnées de leurs mamans – la relève est assurée- et celui , portrait de groupe, de ces joyeux lurons venus de Carhaix (Finistère) qui n’avaient pour oublié à la maison les onze hermines de leur drapeau noir et blanc préféré (voir photos), et enfin, sans escompter la mine réjouie de cette toute petite gamine qui a eu droit aux baguettes de Benoît et à la flûte de Tristan, Merci messieurs de faire des enfants heureux. Suite au show chaud, très chaud, comme l’a écrit le batteur -dit « Scholl »- sur la set-list aux dédicaces spécifiquement chabadaniennes, « il fait chaud ici » (revoir photo) ; près du zinc je rencontrais la « Miss 40 ans » accompagnée des quelques amis accoudés au comptoir, le main ferme sur leur verre de bière, tout ce joli monde venait de Rouen. C’est dire la réputation du Chabada ou de Matmatah. Je pense que les deux sont fusion.


Où se déroulait le spectacle ? Sur scène ou dans ce trou pas paumé du tout où l’expression des visages de tout âge ne laissait aucun doute : la joie et le bonheur régnaient.


Pour ce qui est du concerto (tard), après une entrée folk et raffinée de la part de « Rain Check », encore des « Breizhiens », un duo parfaitement apparié par la voix cristalline de Raphaël Gouvy et les doigts cavaleurs  draguant à outrance les cordes de sa six cordes de Brendan De Roeck, le plat de résistance nous a été servi magistralement avec quelques morceaux réchauffés, notamment « Loctudy » et « Lambé an Dro » et pas mal de nouveautés comme « le Rhume des Foins et Hypnagogia » sans oublier la « Cerise » sur ce beau gâteau.


PS : Je n’eus pas besoin de prompteur, la « p’tite dame » à mes côtés connaissait par cœur toutes les paroles. Vraiment par cœur, celui qui bat la chabade au Chamada.
En quelques mots, ce fut un bon pied bon œil.
 
Pour les images (uniquement pour les sages) c'est ci-après

Rain Check

Matmatah

Merci ! Gégé 

Super l'Egna...!

Merci pour le reportage !