J'ai mis le tonneau de l'Amour en perce...

 
Toute feu toute flamme, au présent du passé ma Vie est en Enfer, comme l’Enfer me ment comme un arrache-cœur dedans, alors je sors d’un pas radieux mais aussi douloureux, tel un Arthur j’erre, deux plombs dans l’aile au gré du vent que je sais caresser. Je pars en quête, Fou, dans l’azur des poètes, les assoiffés d’éther, en quête d’une Autre Vie. Sans Elle, mon manque, mon repère, je deviens un brigand. Où alors à ses côtés, tout p’tit comme le berger et son étoile, telle une morve bien sage. Á genoux je prie, mon actuelle vie de me faire une fleur, un répit de Douleur ; j’en ferais un bouquet pour la vase qui m’enfouit. Mon chien redevenu, préfère les roses à ces fleurs tombales comédie de l’art funéraire que l’on dit « Crises en t’Aime » ; il les laisse aux poubelles des Arlequins cimetières. J’irais dormir plus loin, en ce pays lointain, où un Gérard parleur me contera l’histoire de la lune, de la lune de miel. Colombine la Lune à soif, de l’eau, Egna donne lui de l’eau, Egna la Lune à soif et colombine n’entend pas son Pierrot. Cap’tain courageux j’envoie ma bile se faire foutre à l’amer planté là sur le pont, la douceur d’une vague ravive un souvenir d’un Amour perdu. Sirènes ne chantez plus, mes coquillages oreilles sont sourdes à votre appel. Ulysse de banlieue en gare parisienne je pense à Pénélope, mon voyage sera long, peut-être m’attendra-t-elle. La ligne bleue de mes veines, n’a pas à en rougir, malgré toute leur peine elles ne souhaitent s’ouvrir, souvent je les regarde, dans mes moments tourments, j’y vois des espaces bleus, des traînées angéliques, un fil merveilleux qui nous relie encore, elle Lune, moi Soleil. Je ne veux pas finir, laisser mon aile et Elle, Ô ! Je n’ose y penser terminer mon voyage près des fesses du bon dieu car si l’Enfer me ment, le Dieu est un escroc. Bah ! Ma mémoire s’embrouille, comment s’appelait-elle ? Vas-y pour « Aurélia ». Au sud de ses seins au nord de ses épaules, ainsi est mon dessein, l’Aimer à en crever. Juste avant je poserai mon cœur dans un écrin d’or, d’argent et de lumière, comme l’a fait l’amant d’une reine, une reine de Breizh, c’était y’a bien longtemps, mais son cœur est vivant.

On ne peut pas rester insensible à ce texte (bravo) et ne pas penser à son auteur 

Continue d'écrire, GéGé ; la plume te montrera le chemin j'en suis persuadé 

Merci Dame, Domino et autres. Désolé de "plomber", en ces temps de tourments ma plume ne peut-être légère .

Je vais m'efforcer, pour ceux qui m'aiment de transformer sa penne rapace en duvet angélique. Le temps ! Ah ! Ce temps.
Heureux, il me restent les mots..."Mes mots d'Ange"

Bise légère à tous.