Extrait de mon roman gothique
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Extrait de mon roman gothique
Un petit extrait de mon roman-gothique...Il y est question de "l'Imbibé" et c'est une partie "bio"
Ma Liberté.
Plus tard.
Beaucoup plus.
Mon esprit en profitait à mort durant ces grosses demi-heures quotidiennes que m’offraient mes allers-retours travail-domicile. Souvent, pour ne pas dire systématiquement, le lecteur CD de la voiture avalait une de ses galettes préférées par mon goût, l’espace d’un « I wish you were here » (Pink Floyd), d’un « Musical box » (Genesis) ou bien encore d’un « Réveille-toi » (ANGE), j’oubliais, je l'oubliais, je m'oubliais..
« Non je ne crois plus en ce coma éternel tombé comme un satyre détenant le plaisir que tu avais de vivre…Réveille-toi ! Réveille-toi !... », Christian Décamps, le Père dit-on chez les Imbibés*, s’extirpait viscéralement des haut-parleurs, dans un air renouvelable que je renouvelais sans cesse en entrouvrant les vitres du véhicule pour m’extérioriser en braillant avec la voix d’ANGE sans la posséder mais tout en l’étant par la réalité de notre vie familiale qui n’en n’était plus une.
*Imbibé(e):
Sorte de Plouc, c'est à dire amoureux de l'essentiel. C'est quoi les cents ciels ? C'est un pied dans la merde et l'autre à côté pour éviter d'avoir à s'essuyer les deux. C'est le nez dans les étoiles, l'ami don, l'amour du Mot, les grands espaces, la péniche de joie, le pénis en haleine, pas mal d'enfants, des qui parlent aux oiseaux, et pas mal d'emmerdes. C'est comment un(e) Imbibé(e) ? C'est n'importe qui, n'importe où et n'importe quand et c'est autant qu'en emporte le vent d'ANGE; c'est gros, grand, petit, long, court (comme un Cap'tain Coeur de Miel), c'est "il", c'est "elle", c'est fou, sans âge, beau, lait, Satan, c'est glabre ou poilu, un peu zouave, c'est leste et toilé de toutes sortes et façon, du seul au plafond, ça bouffe, boit, baise - pas trop vite, pas trop lent-, ça habite les trous du culs d’un Monde, à gauche, à droite - pas beaucoup!- , sans-dessus, sans-dessous, souvent sans sous -si! Si!-, ça pète aussi; ça pète au casque notamment et ça sent bon la Vie, le Ciel, le Soleil, la Terre, ça s'embrasse, ça s'entend, ça s'enlace, ça s'entête et s'empire, puis s'en fout, ça sent l'fou.
Un (e) Imbibé(e) ?
C'est toi, c'est lui, moi, nous, vous; ça va-et-vient, ça part et revient, se souvient, alors ça reboit et sardine, ça pense donc ça crée, sacré bonhomme va! Sacrée bonne femme ! Attention! Un(e) Imbibé(e) peut en cacher un autre.
Que fait l'Imbibé(e) ? Ça fait "minin" et mine de rien - comme le patelin de Laure - avec pas grand chose, ça fait tout; ça fait quarante ans et plus que ça dure et se n'est pas prêt de sexer et c'est tant mieux car plus ça dure, plus ça va loin...Ô beaucoup plus loin. Voilà dévoilé l'Imbibé(e). J'oubliais! Son mot de passe : "ANGE".
Il s’agissait bien de cela. Ne plus penser à ce coma éternel que les toubibs pronostiquaient pour les deux mois et tous les deux mois ; aussi comme ils perdaient nous gagnions ! L’espoir fait vivre. Dès le début du commencement de sa fin, personne ne nous en avait laissé, d’après tout le monde les patates étaient cuites et ce serait celle, une belle patate de onze centimètres, qui lui germait au foie qui priverait nos mômes de leur mère. Une drôle de genre cette pomme de terre pas douce du tout, « cholangiocarcinome » son joli nom d’espèce, une variété qu’on peut essayer de digérer au plus et au moins pire durant six mois sans l’assimiler, à la fin c’est elle qui vous bouffe ; coriace le tubercule ! Plus elle avance, plus tu recules.
Ma Liberté.
Plus tard.
Beaucoup plus.
Mon esprit en profitait à mort durant ces grosses demi-heures quotidiennes que m’offraient mes allers-retours travail-domicile. Souvent, pour ne pas dire systématiquement, le lecteur CD de la voiture avalait une de ses galettes préférées par mon goût, l’espace d’un « I wish you were here » (Pink Floyd), d’un « Musical box » (Genesis) ou bien encore d’un « Réveille-toi » (ANGE), j’oubliais, je l'oubliais, je m'oubliais..
« Non je ne crois plus en ce coma éternel tombé comme un satyre détenant le plaisir que tu avais de vivre…Réveille-toi ! Réveille-toi !... », Christian Décamps, le Père dit-on chez les Imbibés*, s’extirpait viscéralement des haut-parleurs, dans un air renouvelable que je renouvelais sans cesse en entrouvrant les vitres du véhicule pour m’extérioriser en braillant avec la voix d’ANGE sans la posséder mais tout en l’étant par la réalité de notre vie familiale qui n’en n’était plus une.
*Imbibé(e):
Sorte de Plouc, c'est à dire amoureux de l'essentiel. C'est quoi les cents ciels ? C'est un pied dans la merde et l'autre à côté pour éviter d'avoir à s'essuyer les deux. C'est le nez dans les étoiles, l'ami don, l'amour du Mot, les grands espaces, la péniche de joie, le pénis en haleine, pas mal d'enfants, des qui parlent aux oiseaux, et pas mal d'emmerdes. C'est comment un(e) Imbibé(e) ? C'est n'importe qui, n'importe où et n'importe quand et c'est autant qu'en emporte le vent d'ANGE; c'est gros, grand, petit, long, court (comme un Cap'tain Coeur de Miel), c'est "il", c'est "elle", c'est fou, sans âge, beau, lait, Satan, c'est glabre ou poilu, un peu zouave, c'est leste et toilé de toutes sortes et façon, du seul au plafond, ça bouffe, boit, baise - pas trop vite, pas trop lent-, ça habite les trous du culs d’un Monde, à gauche, à droite - pas beaucoup!- , sans-dessus, sans-dessous, souvent sans sous -si! Si!-, ça pète aussi; ça pète au casque notamment et ça sent bon la Vie, le Ciel, le Soleil, la Terre, ça s'embrasse, ça s'entend, ça s'enlace, ça s'entête et s'empire, puis s'en fout, ça sent l'fou.
Un (e) Imbibé(e) ?
C'est toi, c'est lui, moi, nous, vous; ça va-et-vient, ça part et revient, se souvient, alors ça reboit et sardine, ça pense donc ça crée, sacré bonhomme va! Sacrée bonne femme ! Attention! Un(e) Imbibé(e) peut en cacher un autre.
Que fait l'Imbibé(e) ? Ça fait "minin" et mine de rien - comme le patelin de Laure - avec pas grand chose, ça fait tout; ça fait quarante ans et plus que ça dure et se n'est pas prêt de sexer et c'est tant mieux car plus ça dure, plus ça va loin...Ô beaucoup plus loin. Voilà dévoilé l'Imbibé(e). J'oubliais! Son mot de passe : "ANGE".
Il s’agissait bien de cela. Ne plus penser à ce coma éternel que les toubibs pronostiquaient pour les deux mois et tous les deux mois ; aussi comme ils perdaient nous gagnions ! L’espoir fait vivre. Dès le début du commencement de sa fin, personne ne nous en avait laissé, d’après tout le monde les patates étaient cuites et ce serait celle, une belle patate de onze centimètres, qui lui germait au foie qui priverait nos mômes de leur mère. Une drôle de genre cette pomme de terre pas douce du tout, « cholangiocarcinome » son joli nom d’espèce, une variété qu’on peut essayer de digérer au plus et au moins pire durant six mois sans l’assimiler, à la fin c’est elle qui vous bouffe ; coriace le tubercule ! Plus elle avance, plus tu recules.
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EGNA- Messages : 36629
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Re: Extrait de mon roman gothique
sacré extrait
Toscane- Messages : 3163
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