"Le Navet" est un mauvais film, surtout pour les canards.

 



« Le navet » est  un mauvais fil, surtout pour les canards.

Cela faisait un bail que je n’avais pas trempé la plume de ma souris dans l’espace de mes quelques instants de rêverie ; ce bain salutaire c’est effectué pas plus tard que tout à l’heure lorsque je traînais,  encore et encore, mon quotidien dans ces « ardoisières » abandonnées à deux pas de là où je demeure, un endroit cher à mon cœur où journellement je m’oblige sans me faire violence à venir écouter « ce que murmurent les pierres » ; ces pierres qui suintent à celui ou celle qui daigne les considérer des larmes aux odeurs de suaires en sueurs ouvrières ; forçats forcés de la mine. Lors de ces balades, plus ou moins étendues suivant l’humeur de mes états d’âme mais de toute façon nécessaires et indispensables afin d’offrir un air frais à mon Enfer et de sortir mes démons et merveilles au  soleil obligeant sans être obligé, au cours de ces divagations où je séparent corps et esprit,  les sollicitant à en atteindre la rupture,  je rencontre alentour de quelques mares qui les jalonnent ce couple de canards qui, inéluctablement, sans être chouette,  s’effraie à mon approche et tente, au risque de se froisser l’aile, un envol improbable tant le buisson est dense.  Alors, compatissant, conscient du mauvais film qui ce joue dans leur entendement, ce genre de long métrage  promis au plus grand four et sans espoir de palme d’un festival de cannes dans lequel ils s’y imaginent, acteur principal, rôtissant sous le feu des projecteurs, entouré de navets, alors, je m’arrête histoire de les rassurer et  les  assurer de mes meilleures intentions ; immanquablement ils s’ébrouent de leurs suées froides et reprennent, amoureusement, en toute tranquillité, leur « palmitude » attitude.
Lors de ce bref arrêt, je saisis l’instant pour le figer dans un brin de ma folie philosophique et me demande s’il est préférable d’être oiseau de passage ou oie-zoo de basse-cour ; les deux états ont leurs inconvénients et leurs avantages. Je sais, c’est fou de se poser ce genre de question en tant qu’Homo ne sachant pas voler ni plonger sans accessoires ; volage, j’assume,  rapace certains jours, assoiffé d’éther et d’azur et poule, vulgaire volaille, en d’autres temps ; de toute manière les deux situations peuvent mener à la folie et  - comme l’Ange l’a dit – nous y sommes voués ; ne vous faites pas d’illusion, « vous y viendrez tout doux tout doux, j’suis sûr qu’un jour les poules auront des dents », la preuve par l’œuf que l’Eve n’a pas eu le temps de couver, ce fameux jour où « la poule a eu l’Adam ».

Follement vôtre.

PS: Durant mes errances du jour, afin de ne pas oublier ce que les pierres m'ont murmuré, je me suis élaboré un "Mémo" minéral. Le voici.

Gégé , toi qui écoutes les pierres , tu devrais tenter cette aventure . . .   

https://www.francetvinfo.fr/culture/patrimoine/archeologie/finistere-une-mairie-offre-2-000-euros-pour-resoudre-une-enigme_3435575.html

  Quelle histoire (à découvrir...) ! Merci Vété. Cela dit il s'agit d'une énigme faite pour le "Couteau-Suisse" de Marc qui crèche pas loin de la dite pierre ...
Ma curiosité va regarder cela de près

EGNA a écrit:  Quelle histoire (à découvrir...) ! Merci Vété. Cela dit il s'agit d'une énigme faite pour le "Couteau-Suisse" de Marc qui crèche pas loin de la dite pierre ...
Ma curiosité va regarder cela de près

ah , ah , ah . . . je le savais . . .    



au boulot . . . 

Eh bien je vais prendre un horaire des marées à Plougastel et aller voir sur place. C'est tout de même à trois-quarts d'heure de chez moi, mais comme j'ai de la famille sur place, je ferai d'une… pierre, deux coups.   
C'est un beau défi litho- et paléographique.

Cher Egna, je reconnais bien là ton style et ta gourmandise de bons mots. Mon petit doigt me dit que nous ne tarderons pas à nous promener ensemble dans les ardoisières de Trélazé. Préviens tes potes canards que je ne suis pas fana de navets, ça les rassurera. Et surtout, ne prononce pas devant eux les mots "magret" ou "confit". Ils en seraient effarouchés.

  Ail âme happy to scie you bientôt ! En effet, nous ne manquerons pas d'aller voir les coin-coin du coin en attendant de célébrer celui Franche-Comté du côté de Paname .

PS: rANGE ton couteau celui-ci pourrait effrayer mes amis des mares

Il en est qui d'un fait divers n'en font pas tout un plat, ce récit ne fait point comme l'eau sur les plumes d'un canard, il ne glisse pas dans l'onde!

je rajouterais même que je n'y voit pas ici la palme d'un navet !

Les murs ont des oreilles, les ardoisières des langues pour qui sait les écouter!

j'ose t'accorder le grand col vert de l'ordre des palmipèdes libres!

ps: j'espère que tu n'écrit point avec une plume d'oie !

Amitié, Jean-Yves

Mercygne vilain petit canard

Me voici surpris par la prose prolifique d’Egna le rêveur :  tout en becquetant un morceau de pain – attention, le pain c’est mauvais pour nourrir les canards cela peut leur causer une maladie incurable , « l’aile d’ange » , maladie contre laquelle  les humains de l’armée des ombres sont, paraît-il, immunisés en acquittant chaque année une obole grâce à laquelle,  en contrepartie,  ils se retrouvent un pied dans la mare – surpris donc et légèrement vasouillard, je couine à mon tour et décolle, vole, délire de ci-de là et au-delà…par-dessus les cimes, le col est au vert  et je plane avec notre ami  Egna dont je doute des facultés   - qui a déjà vu une souris avec une plume au cul ? - c’est peut-être commode pour danser dans un cabaret, mais pour écrire, alors çà, j’y crois pas, moi je vais prendre une plume de canard…oups, non je veux dire une plume d’oie, blanche de préférence,
car, naîvement, sur la trace des faits, j’en viens au sujet qui m’interpelle et dandine dans mon cerveau boueux, et  donc je pose la question afin d’en faire le tour :

Pourquoi des navets pour accompagner le canard alors que c’est si bon avec des petites pommes de terre sautées telles que les grenailles (pas dilatées comme leurs consoeurs les grosses « duke of york »,  well, my dear, so sorry, ne le prenez pas mal, j’ai dit  duke et non pas duck, je ne voudrais pas vous confondre cher  palmipède avec une grosse patate.
Mille pardons ! Confus de parler cuisine et confit à un couple de volatiles bretons qui ignore peut-être tout du sort de ceux du Périgord trop souvent à l’affiche et sur l’ardoise des restos. Car nombre de leurs congénères sont à l’issue du mauvais film de leur exécution mis en boîtes mais pas vraiment dans celles qui contiennent les bobines  pour … canes, euh non, pour Cannes.

C’est un cauchemar : au pays de l’ardoise abandonnée, Trélazé ne fait plus carrière, la belle  délaissée, de ses pierres, seul le lierre se charge de l’enlacer. Il faudrait remettre le « couvert » à l’honneur. Ah non !  couché dans la mare, caquette Maître canard : «  pas de couvert !  cela suffit ces sous-entendus culinaires non lingus » . Mais…, mais…, Messire, je parlais de couver-ture pour cette roche d’une qualité inégalée,  ouvragée et posée avec soin par des mains expertes sur les toits que parfois, vous souillez de vos excréments rampants dans votre œsophage alors là, clouez votre bec, ce serait si simple.  
Foin de caricatures,  retrouvons un peu de dignité et le chemin des ballades poétiques d’Egna.
«  Les Ardoisières »  quel beau titre pour un opéra sans couac ni canard .  Le général Machin entonnerait  sur scène, bondissant tel un diable échevelé sorti des coulisses le sac en bandoulière, « Sonnez hautbois, résonnez musettes » puis nous conterait l’histoire d’un preux chevalier ayant le droit de cuissage, entendez par-là qu’un bon repas de cuisses de canard ôtées de sa graisse est ma foi une solution pour perdre des kilos, quoique le dicton sur les régimes est toujours d’actualité : « un de perdu, dix de retrouvés ».
« Fou ! » s’écrie Dame d’honneur du haut de sa tour. Frustrée, elle ravale ses larmes guère sucrées
et rêve, lorsque, enfant, elle pouvait lécher la peau d’un » canard…laquais ».
Tel Blériot prenant l’ascenseur du temps, Alain le Vilain a pris comme moteur  pour ce délire les propos d’Egna. Qu’il en soit remercié pour l’inspiration suscitée et toutes ses réflexions canardières .
«  Ta gueule ! » s’écrient  soudain les becs des canards… et l’escadrille des oiseaux, saoulée par tous ces propos des  fils d’Ange, pas vraiment des lumières selon les médias du show biz , s’envola pour l’Exode. 
alain le vilain

  Je suis content au même titre que tout le Monde Roulottier de t'avoir ainsi inspiré Vilain Alain !  Quelle prose sur la mare...Pose voulais-je dire ; pour éclore le sujet de ta majesté, en évitant une nouvelle coquille, je vais faire tel le vétéran des "Noces", non pas chantez kekchose mais faire un canard dans mes prochaines gnole, voire gnôle, même gniole, ou encore gnaule et sûrement niaule ; pourquoi me diras-tu ? Pour qu'elles soient bien sucrées !!!!!

A bien mots sur l'étau, sur l'étang, mince v'là t'y pas que j'bafouille, à bientôt sur l'émotion des mots .

chou ette mais pas navet selle là bonani

"Éparpillé par petits bouts ..." Le polichinelle  

vétérange a écrit:

EGNA a écrit:  Quelle histoire (à découvrir...) ! Merci Vété. Cela dit il s'agit d'une énigme faite pour le "Couteau-Suisse" de Marc qui crèche pas loin de la dite pierre ...
Ma curiosité va regarder cela de près

ah , ah , ah . . . je le savais . . .    



au boulot . . . 

Gégé  , Couteau Suisse   des nouvelles  . . . 

https://www.francetvinfo.fr/culture/patrimoine/archeologie/plougastel-les-secrets-d-une-roche-ancienne_3839549.html

Merci Pascal ! Je scrute cela demain (not the forme at the present... ).